Châteaux d'hier et d'aujourd'hui
 Au temps de la féodalité, les seigneurs défendaient leurs propriétés en édifiant des châteaux forts. Bâtis à l'origine en bois   puis en pierres vers le XII ème siècle, ces édifices étaient  généralement  situés à proximité d’un fleuve ou rivière ou bien encore entourés de fossés.à vocation défensive.

Les châteaux forts d'hier :
1) Le château de l'Ile-Saint-Denis, bâti vers 998 sur la Seine et dans l'ile du Châtelier. Cet emplacement stratégique revint par arrangement matrimonial  à Bouchard-le Barbu de Monmorency puis revint au roi Robert II le Pieux qui l'aliéna au profit de l’abbé de Saint-Denis avec droit de péage sur la Seine.

2) Le château de Gournay-sur-Marne, édifié vers 1078 sur une île de la Marne et relevant alors du comté de Corbeil. En 1107, il appartenait à  Gui le Rouge, comte de Rochefort et à son fils Hugues de Crécy, dit de Pomponne, qui fut assiégé par le roi Louis VI  pour le punir d'avoir rançonné des marchands protégés par le roi. A partir de 1112, le château sera intégré dans le domaine royal et confié à des fidèles ou proche du roi.

3) Le  château de Livry-en l'Aunoye, construit vers 1110 et attesté en 1113 lorsque Louis VI le confisque à Paien de Montjay pour le donner au briard Guillaume I er de Garlande, déjà seigneur de Senlis. Son héritier Etienne de Garlande et Amaury de Montfort  rallièrent le comte de Champagne,  alors adversaires du roi. Ce dernier assiégea le château  en 1127 et le détruisit en partie.
Il ne reste aucune trace de ces édifices

Les châteaux seigneuriaux d'aujourd'hui
A partir du XV ème siècle, furent construits sur diverses seigneuries des maisons-fortes, manoirs ou châteaux plus ou moins confortables, souvent destinés à montrer le statut social et la richesse de leur propriétaire.   
Ces châteaux sont classés ci-dessous   par date de construction approximative. La plupart furent édifiés sur des seigneuries importantes, parfois sur des fiefs, et ceux  qui sont parvenus jusqu'à nous furent  profondément remaniés.

   
Tremblay-en-France

L'abbé Suger de Saint-Denis fit fortifier la ferme qu'il possédait afin de la soustraire aux incursions du comte de Dammartin-en-Goêle. Elle fut dotée d'une muraille puis de bâtiments où vint loger pour un temps et en 1286 le roi Philippe IV au retour de son sacre. Vers 1370 et en 1377,  les comptes de l'abbaye de Saint-Denis, qui possède la châtellenie, font état de travaux sur le château de Tremblay, notamment la construction de murs, creusement de fossés et présence d'un capitaine chargé de la garde du château. Vers 1410, il fut procédé à  la démolition de maisons pour la fortification de la tour du château. Cela n'empécha pas que les troupes anglaises occupent les lieux en 1419.
En 1673, le  "château et sa maison seigneuriale contenaient plusieurs corps d’hôtel, granges, bergeries, écuries, grande basse-cour, colombier, jardins et clos"  L'ensemble sera  saisi comme Bien National à la Révolution et le nouvel acquéreur utilisa  les lieux comme ferme agricole. Quelques bâtiments subsistent de nos jours.
château bleu à Tremblay
Villemomble
1)     Un premier château seigneurial  est attesté en 1526. En 1639, il est décrit comme  "chasteau dans un fond fermé de murailles et environnés de fossés plein d’eau vive, et deux ponts-levis; ce chasteau a haute et basse court; dans la haute sont plusieurs corps de logis contenant 18 chambres et antichambres, salles, une belle chapelle, six greniers et la basse court sont les offices, les écuries et la prison". Il  était partiellement en ruine à la fin du 17e siècle.De cette seigneurie baronnie de Villemomble relevaient les fiefs et châteaux  de la Garenne,  de Launay , d’Avron  et la  seigneurie de Noisy-le-sec. 
2)     Entre 1765 et 1767, Paulin d’Aguesseau fait raser les vieux bâtiments, combler les fossés. Brongniart édifie un nouveau château sur le modèle des Folies, avec corps de bâtiment central flanqué de deux aile semi-circulaires. En 1875, il était en mauvais état et fut acquis par la municipalité.  C’est la mairie actuelle de la localité
Villemomble
Le château de la Briche à Epinay aurait été construit sur le fief Boniface appartenant en 1365 à l'abbaye de Saint-Denis.puis aliéné au seigneur de Montmorency.Un manoir sera construit vers 1450 puis réaménagé  vers 1550 par Jérôme Hesselin, contrôleur général des tailles. Ce réaménagement consistait en la construction d'un  pavillon à tourelles d’angle et pont-levis flanqué d’une chapelle. Acquis en 1561 par Denis Millet qui vient également d'acquérir la seigneurie, l'ensemble appartient en 1629 à  Louis Girrard. En 1754, l'abbé Lebeuf décrit le château de la Briche comme " petit bâtiment solide et déjà ancien, accompagné de deux tourelles  et d’un pont-levis, avec  chapelle domestique  érigée entre 1527 et 1561.
Le château de la Briche fut acheté en 1742 par  le fermier général,  La Live d'Epinay, dont l'épouse tint, de 1762 à 1770 , salon littéraire avec des notables, notamment Jean-Jacques Rousseau, son protégé, Diderot et mesdames Récamier et de Staël . La famille Live conservera la Briche après la Révolution car l'héritier du couple avait été naturalisé suisse en 1787, ce qui sauva le domaine. Le château de la Briche  fut démoli vers 1810, la chapelle vers 1850.
Son emplacement se trouverait de nos jours à Saint-Denis à la suite de transferts fonciers réalisés au XIX ème siècle. Son nom est conservé dans l'actuel fort de la Briche à Saint-Denis.
 Château La Briche
Le château de Montreau à Montreuil fut construit à l'emplacement de la seigneurie qui portait son nom.. Au XVIe siècle, le château de Montreau appartient à M. Desjardins, conseillers au Châtelet et  échevins de Paris.
 L' édifice consiste en une demeure de deux étages,  bâtie sur un plan en L. Le domaine comprend également une chapelle et un parc de 17 hectares. Le château est reconstruit  à plusieurs reprises puis  acheté par la communauté des dames de la Visitation en 1850,  puis par Théophile Sueur en 1860, qui installe une fabrique de cuirs vernis dans les communs.
 Le château est démoli en 1870 car il gêne les tirs du fort de Rosny .Il n'en reste que les deux bâtiments d'entrée de l'ancienne propriété acquise par la municipalité en 1932 .C'est actuellement le Musée de l'histoire vivante" situé dans l'édifice construit à ce usage et représenté ci-contre.
 Montreau à Montreuil
 Le château de Clichy-sous-Bois est supposé avoir été édifié vers 1560  par le vicomte de Puységur. Acquis en 1645 par Robert de Bragelongne, surintendant des Eaux et Forêts, il sera cédé ensuite au comte Jean-Antoine d’Avraux. Entre 1791 et 1794, Le Bas de Gourmont, fermier général et maire de Clichy fera  édifier une orangerie en face du château. Entre 1796 et 1807, Charles Gayler remplacera  le jardin à la française par un parc paysager à l’anglaise.
Acquit par la municipalité, ce  château est maintenant la mairie
 Clichy-sous-Bois
Le premier hôtel seigneurial d'Epinay fut cité en 1428 comme appartenant à Jeanne de Paillard soeur de  Miles et Guillaume de Dormans. Décrit comme " bel hôtel avec pressoir tenant à la rivière de Saine (sic)", on ne connaîit pas ses propriétaires avant 1609, date où il appartenait à Henri de Montmorency qui le vendit à Jacques Le Chaulme. Il fut acquit en 1629 par Louis Girard, par ailleurs propriétaire de la Briche. Saisi comme bien national à la Révolution,  le château  qui avait été réaménagé à plusieurs reprises par ses propriétaires, fut acquis en 1804 par le  comte Sommariva qui le céda en 1833 à don François d'Assise roi consort d'Espagne, mari d'Isabelle II qui s'y installa et y mourut. Le château dit "du roi d'Espagne"  fut vendu à la commune par  Alphonse XIII son petit-fils. En 1960 il devint l'Hôtel de ville d'Epinay.
 Epinay

Livry-en-Aulnoye

Le château dit de Madame de Sevigné est en réalité l'abbaye de Livry. Cet édifice, dont la photo représente la partie arrière,  a été détruit vers 1950.

Il n'en reste aucun vestige.

 Château de Sévigné
Le château de Romainville fut construit pour  Nicolas de Quelen . C’est   en 1723 que ce domaine devient la propriété de la famille du Maréchal de Ségur qui le conserva jusqu’en 1793. La propriété située derrière la mairie fut lontemps abandonnée. Elle a été acquise par le Conseil Général en juin 2008 afin d'être transformée en bâtiment  à usage social.
 Romainville
Le domaine du Petit Château à Montfermeil,  ou maison de Bourlon du nom de ses premiers propriétaires, s’est constitué à partir de 1622 à la suite d’achats et d’échanges successifs. Le château aurait été construit à l'initiative de  Denis Néret procureur de la Chambre des Comptes de Paris. Reconstruit en 1678, il sera réuni en 1700 au château seigneurial dit Grand-château dont il deviendra une annexe. Saisi comme Bien National à la Révolution il devint le bâtiment principal  d'une exploitation agricole. Cette situation le sauva de la destruction totale que subit en 1920 le Grand-Château.
De 1935 à 1952, le Petit Château deviendra  l’institution libre Saint-Paul. C’est aujourd’hui un établissement pour adolescents sous tutelle de l’Aide Sociale à l’Enfance.
 Petit château Montfermeil

Le château du Raincy était le plus important de la région, tant en superficie qu’en magnificence. Bâti par l’architecte Louis  Le Vau pour le compte du financier Jacques Bordier. Il fut édifié vers l’emplacement du manoir acquis par adjudication en 1633 par Jean Hérouard. En 1664, il fut acquis par la princesse Anne de Gonzague. Gravement endommagé par un incendie en 1773, le château fut agrandi à l’initiative du Duc d’Orléans par l’architecte Pietre. Partiellement ruiné pendant la Révolution, il sera démoli sous l’Empire. Bertault construit alors un nouvel édifice plus modeste, démoli  en 1819, à l’exception d’un corps de bâtiments qui subsistera.

 Le Raincy
La châtellenie de Villepinte appartenait à l'origine à l'abbaye de Saint-Denis. Le château  aurait été construit vers 1640 et fut acquis en 1652 par Jérôme Bignon avocat général et grand maître de la Bibliothèque du roi. Il portait alors le nom de château Bignon et comprenait  trois bâtiments.
Devenu hôpital sanatorium pour filles  en 1881 et géré par les religieuses  de Sainte-Marie-Auxiliatrice, le domaine s'agrandit en 1888   d'un jardin d'hiver relié au château.
Villepinte
Le manoir de la seigneurie de Pantin, supposé construit vers 1650 était appelé  " de la seigneurie" et était aggrémenté d'un vaste parc.
 Il fut  la résidence du dernier seigneur de Pantin en 1786  Jean-François GEFFRARD de la MOTTE, comte de SANOIS.
 Pantin

Le château  d'Aulnay-sous-Bois serait situé  à l'emplacement de l'ancien château fortifié existant vers 1220. Il fut apparemment reconstruit et réaménagé par le chambellan  Jacques de Cottier, successeur des héritiers de Nicolas de Manteville. Par mariage, les seigneurs du château prirent le nom de Leclerc du Cottier, parfois Coctier et conservèrent le domaine d'Aulnay avec son château ainsi décrit dans l'aveu de 1676 "  un château avec pont-levis, entourés de fossés, manoir situé dans la basse-cour du château, avec granges, étables et colombiers".  La famille Leclerc du Cottier fit d’importants travaux de réaménagement et de transformation du château car  vers 1700, le nouveau seigneur d'Aulnay  Armand Jacques de Gourgues déclare posséder un château moitié ancien, moitié neuf; deux ponts, l’un de pierre et l’autre en bois qui se lève en bascule. Saisi comme Bien National à la Révolution, le château à nouveau restauré en 1869 sera démoli vers 1910. 

 Aulnay
Le château de Drancy aurait été construit à l'emplacement de l'hôtel seigneurial cité en 1585  lorsque  Guillaume Perdrier, seigneur de Bobigny mentionne un "hostel de la valeur de vingt livres de rente ou environ et fut Amaury de la Charmaye".

Le château reconstruit  est figuré comme un bâtiment rectangulaire de 38 m de long sur 12-13 m de large, et était à l'origine entouré de fossés. Serait de nos jours occupé par la mairie.
 Drancy

Le château de Saint-Ouen est bâti sur l'ancienne seigneurie à l'abbaye de Saint-Denis donnée en 741 par Charles Martel puis concédée au XIII ème siècle à  des chanoines de Saint-Benoît de Paris. Dès cette époque, la localité devint  résidence royale mais nous n’avons pas de renseignement sur le château d'alors. Le bâtiment actuel fut acquit vers 1650 par le chancelier et surintendant des finances du duc d'Orléans Seiglières de Boisfranc, qui fit construire un château entre  1664  et 1669 par l'architecte Antoine Le Pautre.  Le château appartint ensuite, entre 1690,  à la famille des comtes de  Gesvres, puis il fut loué de 1759 à 1764 par la marquise de Pompadour.  Cédé en 1782 au duc du Nivernais puis saisi comme bien national après la Révolution, il fut  acheté en  1811  par Vincent Potocki grand chambellan de Pologne et général de cavalerie.  Sous la Restauration, Louis XVIII fit démolir en 1821 l'ancien château et en fit reconstruire un nouveau qu'il offrit meublé à sa favorite Zoé du Cayla. Elle  vécut jusqu'à sa mort en 1852 puis le  château fut laissé à l'abandon. Acquit par la municipalité en 1958, il est restauré et utilisé de nos jours pour diverses manifestations et expositions.

 Saint-Ouen
Le château  de Gournay  fut  construit à partir de 1680 par le seigneur de Gournay Louis Ancelin, fils de Perette Dufour nourrice de Louis XIV. Il serait situé à proximité du château-fortifié car une gravure de 1685 le représenterait  avec à l’arrière-plan les ruines du donjon, et à droite, un gros colombier démoli en 1720.
La  construction était un édifice en briques et pierres de taille à étages et combles, couvert d’ardoises, avec quatre pavillons d’angle. La veuve de Louis Ancelin  revendit le château à Anne-Marie de Bourbon, princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louis de la Vallière. Le château fut revendu  en 1720 à Claude Elisée de Court, chef d'escadre des armées navales du roi, mais non la seigneurie dont hérita le duc de La Vallière, neveu de Louise de la Vallière. Saisi comme Bien National à la Révolution puis acquit par la municipalité, le château fut réaménagé et est actuellement la mairie de Gournay.
 Gournay
Le premier hôtel seigneurial de Montfermeil est  cité en  1351 et en  1428 où il est acheté par Pierre Robin, maître des oeuvres et réparations de maçonnerie de Henri VI. En 1605, il est vendu à Hilaire Lhoste, conseiller, notaire et secrétaire du roi. Un nouveau château est construit  à partir  de 1678 par Antoine Pélissier, secrétaire du roi. Situé à proximité des précédents, il sera terminé vers 1690 par Michel de Chemillard, intendant des finances.
Le château sera agrandi en 1765 par Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart sur les plans de l’architecte Claude Nicolas Ledoux : deux ailes symétriques sont alors ajoutées à la construction originelle dont la façade s’orne d’un fronton triangulaire aux armes de Hocquart; les jardins sont transformé en parc à l’anglaise.
Au nord du Grand Château, car tel est son noms,  se trouve le Petit Château, édifié en 1635 et réunis avec le précédent en 1700 par  Michel de Chamillard  En ruine vers 1910, le Grand Château sera démoli en 1929. 
 Montfermeil
Le  château  de Bagnolet  fut construit par l'architecte  Le Juge pour  la duchesse d’Orléans, Marie-Françoise de Bourbon, femme du Régent Philippe d'Orléans. Ce dernier fit de nombreuses transformations du parc et des décorations puis vendit l'ensemble en 1769 au dernier seigneur de Bagnolet, François Ageron. Le domaine,  morcelé en 1770 et le château sont revendu en 1781. Saisi comme Bien National à la Révolution,  le château sera ensuite démoli pour permettre la construction en 1892 de l'ancien hôpital Debrousse.
Le château se trouverait de nos jours  à l'emplacement de l'actuel hôtel Novotel et il n'en reste que le pavillon de l'Hermitage.
 Bagnolet

Le pavillon de l'Hermitag  fut construit en 1734 pour la duchesse d’Orléans dans le parc du château de Bagnolet ci-dessus. Vendu en 1769 par Louis-Philippe d’Orléans, il fut acquis par divers propriétaires puis en 1787 par le baron de Batz et devint lieu de réunion des conjurés royalistes en 1792.


Après divers propriétaires, le pavillon de l'Hermitage situé 148  rue de Bagnolet à Paris, est maintenant géré depuis 1974 par le Bureau d’Aide sociale de la Ville de Paris.  

Hermitage de Bagnolet

Le château de Vaujours aurait été construit au XVI ème siècle et sera reconstruit et modernisé par le baron Jean Philippe de Maistre en 1770 dans le style néo classqiue tel qu'il est de nos jours. Ses héritiers le conservèrent et le  louèrent  au curé de la paroisse  et à  l'abbé Jean-Baptiste -Augustin de Salignac-Fenelon, qui  sera  guillotiné à la Révolution.

Les religieux  enseignèrent dans le château jusqu'à la création en 1845 de  "la société Fenelon pour l'éducation des jeunes gens pauvres". Cet asile-école fonctionna jusqu'en 1875 oû arrivèrent " les frères des écoles chrétiennes" qui enseignèrent jusqu'en 1908. A partir de cete époque, la scolarité fut dispensée par des laics mais demeura gérée par l'enseignement privé catholique.  C'est de nos jours l'un des plus grands établissement privé multidisciplinaire - primaire, secondaire, professionnel, agricole - du département
 Vaujours

Le château de Villetaneuse  aurait été édifié vers 1650 époque où la seigneurie fut érigée en comte au profit de Louis Girard, procureur général à la Chambre des Comptes et gendre de Louis-François duc de Villar et pair de France. Ce château aurait été démoli dans les années 1825 puis des bâtiments auraient été construits à la place de son mur d'enceinte.

Ce sont ces constructions qui auraient été peintes par Utrillo dans les années 1909 sous l'appellation de château de Villetaneuse tel que ci-contre.

 Villetaneuse
Le château de Stains fut acquis avec la seigneurie par Toussaint Bellanger en 1714 et charge Arnaud-Claude Mottet d’édifier un nouveau château. L’édifice, construit vers 1720, comprenait un corps de bâtiment flanqué de deux ailes,  précédé d’une cour et d’une avant-cour lesquelles conduisent à une avenue bordée d’arbres.  Gravement endommagé lors de la guerre de 1870, il n'ensubsistent que les communs et écuries acquises en 1883 par la commune. actuellement siège de la mairie.
Il pourrait avoir été bâti à l'emplacement de l'ancien hôtel seigneurial attesté en 1496, avec sa cour, son colombier, sa grange et son jardin.
 Il existait un second château, celui du fief de la Motte détruit en 1819, dont il n'en subsisterait  que le porche, réalisé en style rocaille vers 1740
 Stains


Ce château de Clichy-sous-Bois fut édifié à l’emplacement de l’ancienne commanderie des Templiers. On dit que son premier propriétaire fut François Mallet,  de la banque suisse Bontemps et Mallet frères. Acquis par François Christophe Kellerman, duc de Valmy, le bâtiment fut partiellement détruit lors de la guerre de 1870. Réaménagé et appelé « château de la Terrasse », il brûla partiellement en 1999.

Il ne reste aujourd'hui qu'une des deux ailes du bâtiment et  la municipalité a construit la bibliothèque municipal dans son parc.

 La terrase de Clichy

Ce château de Livry connu sous l’appellation de  « château de la forêt »   existe encore avec son parc. Il fut aménagé par la famille Lefèvre avant d'être acquis par la municipalité,. C'est l'actuel musée de l’histoire locale.

 Livry Parc Lefèvre
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