Commune de Villepinte

villepinte

Son blason :

D'azur au clou de la Passion d'argent accompagné de trois fleurs de lys d'or, au chaussé du même chargé de deux socs de charrue de sable la pointe en haut.

Son nom viendrait de villa picta, c'est à dire villa peinte puis devint Villapicta en 832, Villepinte en 1387, Villepinte-en-France en 1608 puis Villepeinte et enfin Villepinte.

Ses seigneurs

Vers 1100 la seigneurie était à Guy 1er de Senlis, fils de Landry, seigneur de Chantilly, Ermenonville, Drancy, Villepinte et Bray sur Aunette, puis à son fils Guillaume de Senlis, dit le Loup, bouteiller de France, ancêtres de la famille des Bouteillers de Senlis.

Ensuite la seignerie sera transmise à Hugues de Senlis dit le loup, moine mort en 1171 à l'abbaye d'Yerres. Elle sera ensuite à Adeline de Senlis épouse Roger La Pie  sergent d'armes de Philippe II Auguste en 1223 avant de revenir à une branche cadette représentée par Hugues III de Senlis époux de Pétronille Comtesse et à ses héritiers.
En 1281, la seigneurie de Villepinte était aux mains d'un autre Hugues le Loup et son épouse Pétronille Comtesse, lesquels vendent leurs biens le 7 juillet à l'abbaye de Saint-Denis, avec fiefs et arrière-fiefs, droits de justice haute et basse et un moulin. Par contre, ils conservent une rentes annuelles en grains due à l'abbaye d'Yerrres et sur parties d'un bois assigné à Saint-Lazare de Paris. Le tout est mouvant de Guy le Bouteiller de Senlis, seigneur d’Ermenonville.

L'un des fiefs de Villepinte appartenait à Eudes de Machaut qui le céda au chevalier Adam Harenc puis à son fils ainé Adam Harenc II qui devint seigneur de Clignancourt, et partie de Charonne et de Villepinte avec son fief du Pré Gentil. Ensuite viendra Jean Harenc, à qui échut les fiefs de Clignancourt et de Villepinte qu'il transmit à ses héritiers, Gautier de Clignancourt puis Guyot de Verdelot. Cette indivision dura jusqu’en 1315 et les biens seront  intégré dans le fief Cocatrix. Ce sera l'occasion de procès et d'un jugement du 12 avril 1337 déboutant l'évêque de Paris quant à ses prétentions sur ce fief divisé en 12 parts et tenus par des roturiers.
 
Pendant ce temps et depuis l'acquistion des droits seigneuriaux en 1278, l'abbaye de Saint-Denis, déjà seigneur spirituel du Chapitre du Tremblay et gestionnaire des deux chapelles placée à Villepinte sous les vocables de Notre-Dame et de Saint-Nicolas attestées entre 1168 et 117
0, va créer la paroisse  de Villepinte . A partir de ce moment, les moines vont pratiquer une politique d'expansion à Villepinte et édifier plusieurs fermes.

Puis vint la guerre de Cent-Ans (1337-1453) sur laquelle nous n'avons pas d'information spécifique en ce qui concerne Villepinte.
En 1493, la seigneurie appartenait  à l'écuyer Jean de PARIS et à sa femme Louise d'ISOME. Il était également seigneur de Boissy-le-Châtel
A partir des années 1650, le  seigneur de Villepinte est Jérôme Bignon, avocat général, conseiller d’Etat et grand maître de la bibliothèque du roi. Il possède un château - dit château Bignon" construit à une époque indéterminée, probablement après la renaissance agricole des années 1550, ainsi qu'une ferme importante. Il existe également une autre ferme, celle du Mesnil et probablement d'autres aux limites du terroir.
L'église, construite au XVI ème siècle et la nef de 1760 sera restauré en 1809 et la voûte reconstruite après son effondrement en 1849.

Entre temps, tous les biens seigneuriaux et des établissements écclésiastiques avaient été saisis comme biens nationaux à la Révolution.

Codification

Ptt: 93420

Insee: 93078

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