NOTES ET ANNEXES DIVERSES

Les familles dites de Montreuil du XII au XIV ème siècle

Il existait avant 1300 plusieurs familles de Montreuil, toutes citées dans des cartulaires franciliens et résidants à Paris et ses abords immédiats. De ce fait, il est difficile de démêler leur généalogie

L’architecte Pierre de Montreuil

Ce célèbre maçon serait natif de Montreuil-sous-Bois (93), comme l’admettent plusieurs historiens. Mais l’hypothèse n’est corroborée par aucun texte irréfutable. On croit qu’il serait né entre 1212 et 1220, fut marié à Agnès, dont on ignore le nom de famille et mourut le 17 mai 1266 à Saint-Germain-des-Près où il fut enterrée dans l’église.

Sa femme lui survécut jusqu’en 1285. Le couple possédait des biens à Paris, dans le quartier du Temple, à Saint-Germain des Près, à Vauvert et Charonne, également à Charenton et Cachan (Val de Marne) ainsi qu’à Montreuil et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) Références : 1266, rente de maison à la Boucherie de Saint-Germain des Près. AN LL1091, p. 73 verso et obituaire de Saint-Germain des Prés.

Eude de Montreuil, architecte et fils présumé de Pierre

Son successeur fut l’architecte Eudes de Montreuil probablement son fils, car c’est lui qui versa la rente pour l’anniversaire de la mort d’Agnès veuve de Pierre de Montreuil. Eude fut marié en première noce à Mabile suivante de la reine Marguerite à la Croisade puis en secondes noces avec Catherine avec laquelle il vivait en 1280. Il avait participé à la dernière croisade avec le roi Saint-Louis et était avec lui à Jaffa.

Eudes mourut un 30 juin, probablement en 1289 et sera inhumé à Saint-Spire de Corbeil (Obituaire de la province de Sens, p. 401 par Molinier) ou aux Cordeliers dont il avait construit l’église. Il aurait également construit ou participé à la construction des églises Sainte-Catherine du Val des écoliers, de Sainte-Croix de la Bretonnerie, de l’Hôtel-Dieu, des Mathurins et des Blancs-Manteaux.

A la fin de sa vie, il avait des biens à Mours près de Beaumont-sur-Oise ( LL 1157, p 726) et aurait construit une prison dans cette dernière localité.

Raoul de Montreuil, son petit-fils présumé

Eude de Montreuil aurait eut comme oncle ou neveu Guillaume de Montreuil qui paya le cens pour la terre qu’il possédait à Cachan, suivi par Agnès la veuve de l’architecte Pierre de Montreuil. Puis le cens fut payé par Raoul de Montreuil, le plus gros contribuable de Saint-Germain-des-Prés entre 1292 et 1296. Cet indice permet de supposer que ce Raoul de Montreuil était fils d’Eude et petit-fils de Pierre de Montreuil, ou a tout le moins son neveu (« Le bourg de Saint-Germain » par Françoise Lehoux 1951).

Quant à Guillaume de Montreuil est-il le même que l’argentier du roi Guillaume de Montreuil, propriétaire en1323 d’une maison rue des Ecouffes angle rue du roi de Sicile puis emprisonné jusqu’en 1350. Nous ne pouvons l’affirmer.

L’absence de sources fiables, le grand nombre d’homonymes et la dispersion autour de Paris de la famille francilienne de Montreuil rend toute généalogie sujette à caution. Cependant, la chronologie des sources laisse supposer qu’ils étaient divisés au moins en trois familles notables.


Une autre famille, le chevalier Morard et l’évêque Adam de Montreuil

I ) La plus ancienne des familles portant le patronyme de Montreuil en Seine-Saint-Denis apparaît sous le règne de Philippe 1er (1060-1108) avec le chevalier Morard de Montreuil (Morardus de Monsteriolo, mile) dans un acte de donation daté de 1076. Lui succède Bernier de Montreuil qui a la particularité d’être à la fois représentant de l’évêque de Paris en tant que doyen (decanus) et du roi car seigneur (dominus) de Montreuil. Il est proche de la princesse Constance de Saint-Gilles, sœur du roi Louis VI avec laquelle il paraphe quelques actes de donation dans les années 1170 comme cela a été dit.

L’ennui c’est que l’on ne peut prouver une attache familiale de cette famille avec le suivant :

Le grand homme de la famille de Montreuil est le chanoine de Paris et futur évêque Adam 1er de Montreuil. Présumé natif de la région de Fontenay-en-France (Val d’Oise) où vivait sa sœur Edwige de Fontenet (ancienne graphie de Fontenay) épouse de Charles Le Fort. Dit pour la circonstance Adam 1er de Montreuil, afin de ne pas le confondre avec un homonyme, il possédait des dîmes à Epiais (Val d’Oise) qui lui avaient été données en 1199 alors qu’il était encore chanoine de Paris par Raoul de Montjay, donation confirmée par son fils Alerme de Montjay (Cart. de N.-D, de P., I, 86 et 119 et Histoire des ducs de Champagne, volume 7 par Henri d’Arbois de Jubainville) ainsi qu’une censive à Paris dans le quartier actuel des Halles.

On croit savoir qu’il eut deux frères;

  1. Gauthier de Montreuil, qui lui aurait donné un territoire aux Champeaux (Les Halles), selon « Histoire de Paris, quartier des Halles, par Camille Piton, p.228)

  2. Froger de Montreuil, chambrier de Louis VII, était l’époux d’ Aealis ou Alice dont naquirent quatre fils, Jean, Gauthier, Ebrard et Adam, clerc. C’est Jean l’aîné, chevalier qui hérita de la censive de son oncle, vers 1184 sise près du four Saint-Magloire et la conservera jusqu’en 1223 (cartulaire Saint-Martin des Champs, tome III, actes 604 et 605 daté de septembre 1203). Elle deviendra alors fief de Thérouanne puis sera acquit par le roi en 1331 et donnée à la famille de Beaumont-en-Gâtinais puis échue par mariage à la famille de Jean de Montfort puis à Renaud 1er de Trie comte de Dammartin (« Fiefs et Justices parisiens au quartier des Halles » par Anne Lombard Jourdan, 1976, Bibliothèque de l’école des Chartres, volume 134, p. 301 à 388)

C’est dans ce fief que fut conclu en 1222 l’accord entre le roi, l’évêque de Paris et son chapitre sur l’organisation des corporations de métiers (Essai sur l’organisation de l’industrie à Paris aux XIIIème et XIVème siècles, de Gustave Fagniez, n° 29, p.19, Bibliothèque de l’Ecole des Chartes). A l’époque et depuis 1213, Adam de Montreuil était évêque de Thérouanne (Nord), lieu qui portait le nom de son fief et donna en 1223 au prieuré Saint-Martin des Champs (acte 888) une maison et un four qu'il avait à Champeaux, rapportant 13 livres par an, à condition de distribuer des vêtements aux indigents dans le courant de novembre. La donation fut approuvée par ses neveux Aubri de Hervilliers, chevalier, Jean de Montreuil, un second Jean, Raoul et Anseau Fourré.. Puis il se retira en 1229 à l’abbaye de Clairvaux où il mourut en 1250.

On croit savoir que Jean de Montreuil, fils de Froger se fixa ensuite à Montreuil, près Versailles (Yvelines) dans la région de Cruye - Val de Galie, sur des terres du Chapitre de Paris (Revue d’Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, page 113).

2) Les chevaliers de Montreuil olim de Saint-Paul

Pour compliquer la situation, une seconde famille dite de Montreuil apparaît à Montreuil-sous Bois vers 1203. On croit savoir qu’elle était apparentée à l’évêque de Paris Guillaume II de Seignelay (1220-1223), mais aucune preuve formelle n’existe à ce sujet.

Son premier maillon est le chevalier Philippe de Saint-Paul ( de Sancto Paulo) dit de Montreuil qui en 1203 avait engagé son fief du Brichet à Bondy contre une somme de 140 Livres prise sur la dîme perçue localement par le prieuré Saint-Martin-des-Champs. Cette hypothèque avait été prise avec l’aval de l’évêque de Paris Pierre II de Nemours et paraphée par l’ermite Etienne du Val de Montfermeil, que l’on retrouve d’ailleurs dans une donation à Montreuil près de Versailles, bien loin de Montfermeil.

Ce Philippe de Montreuil (olim Saint-Paul), décéda vers 1223 et était père de Pierre de Montreuil, chevalier comme son père et coseigneur du fief de Beaubourg relevant du chanoine Simon de Poissy. Ce dernier autorisait le 23 juin 1224 la vente de ce fief de Beaubourg à l’abbaye de Saint-Maur.

La concordance des dates et des lieux amènent à penser que cette famille de Montreuil (olim Saint-Pol) pourrait être originaire du Beauvaisie, hypothèse basée sur le fait que Bondy et Montreuil-sous-Bois avaient été sous coupe de Guillaume de Garlande, également seigneur de Livry et d’Ons-en-Bray, relevant sur le plan religieux de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Saint-Paul-les-Beauvais (Oise)

Ce Pierre de Montreuil fils de défunt Philippe de Sancto Paulo, pourrait avoir un rapport familial avec son homonyme Pierre de Saint-Paul (Petrus de Sancto-Paulo), maître es arts, originaire d’Amiens, cité en 1385 comme chanoine de Paris. Nous l’ignorons encore car la généalogie des différents branches portant le patronyme de Montreuil est incertaine en raison de l’absence de sources irréfutables.


Le chevalier Oudard de Maubuisson (1300-1322)

Oudard de Maubuisson était connu en son temps comme chevalier du roi pour avoir pris en 1302 la ville de Gravelines aux Anglais et nommé gouverneur de la ville de Calais. Avait-il rapport avec la prestigieuse abbaye du même nom et le chevalier Gazon de Maubuisson qui en 1246 possédait un cens au « bout du pont de Charenton ». Nous l’ignorons.

Par contre, il aurait été vers 1290 seigneur d’une partie du fief du Petit-Montreuil, donc avant Pierre de Villebéon, ayant appartenue à feue Jeanne de Soisy. Le chevalier de Maubuisson aurait cédé sa part en 1305 à l’abbesse de Saint-Antoine, mais conservé certains droits seigneuriaux, suite à un litige avec l’abbesse. La partie vendue comprenait 30 arpents et un pressoir au lieu-dit Soucis, corruption possible de Soisy et patronyme cité ci-dessus.

A partir de cette période, Oudard de Maubuisson poursuivi ses activités au service du roi dans le Sud-Ouest, épousa Delphine d'Anduze et était en 1305 seigneur de Ribaute (Aude) et d'Hauterive. C’est là qu’il reçu, au titre de services rendus, une rente de 200 livres du roi Philippe IV  .

Nommé commissaire de la Sénéchaussée de Beaucaire (Gard) en novembre 1307, sous l’autorité du célèbre garde des Sceaux Guillaume de Nogaret, Oudard de Maubuisson joua un rôle de premier plan dans l’arrestation en 1315 des Templiers du Languedoc. Puis il fut nommé gouverneur d’Amiens jusqu’en 1317. Il signait alors d’un sceau rond de type équestre avec écu chargé d’une étoile dans une rose gothique (Collection Clairambault, tome 1, n° 5861 et 62). 

Il participa aussi à plusieurs opérations contre les Cathares et en 1322, était encore Commissaire du roi à Aigues-Mortes. Ainsi ce chevalier francilien gardait pour le roi ce port située sur la route du commerce international entre le sud et les Flandres, via Châlon, les foires de Champagne, Arras et Bruges. C’est de là qu’était parti Saint-Louis le 28 août 1248 pour sa croisade en Egypte.

Selon toutes vraisemblance, Oudard de Maubuisson ne revint jamais à Montreuil mais avait effectivement conservé quelques droits car en 1426 un chevalier Henri de Maubuisson est encore cité à Montreuil; mais il peut s’agir d’une homonymie. Quoiqu’il en soit, les religieuses de Saint-Antoine étaient bien seigneur féodal au titre de personne morale et rendirent hommage pour le fief du Petit-Montreau puis de Montreau et conserveront leurs biens fonciers jusqu’à la Révolution.

Les séjours royaux à Vincennes et leur influence sur l’église paroissiale


Après plus de 200 années de gloire, l'église de Montreuil ne vit plus qu'irrégulièrement les membres de la famille royale et les grands personnages de la Cour à partir de Louis XII et François 1er qui viendrons rarement à Vincennes.
La château verra encore des réunions, comme l’inauguration de sa Sainte-Chapelle en 1552 ou la signature des préliminaires de la Paix d’Amiens en 1556. Ensuite la reine Catherine de Médicis s’intéressera en 1560 à la construction de nouveaux bâtiments puis le château sombrera dans un demi oubli.

Recensement partiel des ecclésiastiques en poste à Montreuil

1329

D’Orly Jean avec droit sur la chapelle

official de Paris 22 juillet 1329

1391-

Le Roy Denis

curé

1543

Boisseau Nicolas avec sa nièce Denise épouse Jean David

Prêtre avec famille à Chevreuse

1552

De la Porte Jean

prêtre

1559

Richard Gilles

Curé, de Normandie

1586

Louys Pierre et son cousin Louys Jean

Les deux sont prêtres

1588

Henry Martin , prêtre et chanoine

Sainte-Chapelle de Vincennes

1621

Deschamps Denis

curé

1627

Le Marinel Martin

curé

1628

Saint-Omer Jean, famille de Montreuil

prêtre

1637

Faulain Jacques

Prêtre normand

1650

Le Marinel Jean

Z2 2540 curé,

1730

Poilvillain Jean Joseph

AN Y4462B, curé


Les parrainages par notables de la famille Chevalier (1539-1599)

Dates

Patronymes, activités ou titres mentionnés

Enfants baptisés

31octobre 1537

Jean et noble Geneviève Courtin

Jean Prieur, fils de Philibert

2 mars 1539

Marguerite Chevalier femme de noble Denis Descordes, avocat à la Cour.,

Adet Claude fils de Gilles

9 juin 1547

Noble Nicolas Le Picart

Nicolas Pépin fils de Laurent

16 novembre 1553

Guillaume Leclerc avocat

Guillaume Pépin, fils de Laurent

16 novembre 1553

Barbe Avrillot et noble Jacques Chevalier


Guillaume Pépin, fils de Laurent

13 août 1558

Etienne Tolleron, procureur au Châtelet

Etienne Durand

13 août 1558

Claudia Lefèbvre, femme Jean Budé, procureur u Châtelet

Etienne Durand

6 octobre 1559

noble Jean Huault, de Paris (né 1539 +1606)

Jean Lamblin

6 juin 1560

Antoine, fils de Robert de Beauvais, contrôleur au Châtelet

Antoine Prevost fils de Guillaume

18 décembre 1560

Nicolas Le Picart, conseiller du roi et homme de sciences et Denis Boyvin

Nicolas Damoiselet, fils d’Etienne


3 février 1561

Pierre Chevalier, fils de Jacques

Marie Pépin, fille de Laurent

22 mars 1564

noble fille Marguerite Chevalier

Gabrielle Pépin fille de Laurent

3 décembre 1564

Antoine de Belloy, seigneur de Montreuil en partie (fin du tableau)

Antoine Préault fils de Jean

3 décembre 1564

Raoul Avrillot conseiller du roi et sa sœur Barbe Avrillot femme Jacques Chevalier. Il s’agit de leurs dernières traces à Montreuil.

Antoine Préault fils de Jean

22 septembre 1577

Constantin Hébert conseiller au Châtelet, procureur de Montreuil et de Vincennes et sa femme Marguerite Chevalier. L’autre parrain est Jérôme Du Four, professeur de Sciences, conseiller du roi en 1568

Martin fils de Jean Vitry


22 septembre 1577

noble Denis Descordes, avocat

Martin fils de Jean Vitry

29 août 1585

noble Pierre Le Houx Trésorier et sa femme Catherine Nepveu


Gournault Pierre fils de François

25 mars 1586

noble Antoine Le Sueur conseiller du roi et Jacqueline fille de François de Méricourt


Larron Jacqueline fille de François

30 juillet 1588


noble Jacques Huault


Jacques Vitry fils de Jean

3 novembre 1588

Honorable Germain Chevalier avocat au Parlement

Germain Hure fils de Clément

27 mai 1599

noble Jean Dumoulin, conseiller du roi et Trésorier de France


Catherine fille de noble Jean Le Biez et de Madeline Le Houp

12 octobre 1601

Demoiselle Elisabeth Chevalier

Elisabeth Le Biez, idem

22 février 1603

Dame Elisabeth Chevalier épouse Jacques Desjardins

Elisabeth Fremy

Le seul mariage de seigneur célébré à Montreuil.

Antoine de Belloy, (dit Lori) seigneur d'Houdainville et Morangles (95), lieutenant pour le roi au château de Vincennes, marié à Montreuil le 8 février 1562 avec Catherine fille de François de Bar, seigneur de Baugis et de Catherine de Chabannes.

Apparenté au comte de Dammartin



Tableau récapitulatif des seigneurs de Montreuil-sous-Bois

Ne pas confondre avec les seigneurs de fiefs ou en partie



patronymes

dates

Aveu ou dénombrement

1060

Morard de Montreuil

80

Cité 1070

112

Barthélémy de Montreuil

138

Cité 1112

1150

Guillaume III de Garlande possède des censives à Montreuil,


Déduction

1193 

Gaucher III de Châtillon reçoit des terres à Montreuil


échange du roi avec Pierrefonds

1290

Pierre V de Chambly, reçoit la seigneurie et châtellenie de Livry

310

Donation de Livry

1307 

Pierre VI de Chambly est seigneur de Montreuil sur actes

1310


1311 

Jeanne Machault, Marie et Jeanne de Chambly épouse Raoul de Clermont-Nesle

353


1353 

Jean 1er de Clermont-Nesle

356


1357

Jean II de Clermont-Nesle

372


1373

Marguerite de Clermont née de Mortagne

1396

P 128 n° 152 et J 150 n°105

1403

François de Montbéron

1406

P 1 n°35 et 57

1407

Guillaume 1er Cousinot +1442

1410

Est seigneur en partie avec Guillaume Barraut mais concurrent politiquement.

1406

Guillaume 1er Barraut prend Montreuil

1411

Guillaume 1er Cousinot s’exile avec son beau-père Pierre II l’Orfèvre .S 4360

412

La seigneurie est confisquée par le Bourguignons Enguerrand e Bournonville au profit d’un anglais comte de Suffolk.

1424

Jeanne de Sens engage procès au Parlement pour récupérer ses biens. Elle obtient gain de cause en 1425.

1419

Jean Turquan seigneur du fief de Montreau puis son fils Pierre auraient des fiefs-rente sur la seigneurie de Montreuil

1423

Ils seront seigneurs du fief Turquan à Belleville jusqu’au XVI eme siècle.

1423

Jean Turquan est seigneur de Montreuil après accord avec Jeanne de Sens qui décède en 1433.

1436

Avec les fiefs de la Pissotte et de Montreau

1433

Pierre II L’Orfèvre puis son fils Pierre III ont toujours des droits sur Montreuil.

1451

Après transaction financière avec les héritiers Barraut, les héritiers Cousinot et l’Orfèvre contrôlent Montreuil.

1452

Guillaume II Cousinot et ses petits neveux et nièces Pierre IV L’Orfèvre et sa sœur Jeanne épouse Thomas Bontin reprennent Montreuil aux héritiers Turquan qui ne tiennent plus que le fief de Montreau.

1456

Les héritiers L’Orfèvre vendent partie de Montreuil par fief-rente à la famille Budé.

1453

Guillaume II Cousinot délaisse Montreuil et cède la seigneurie par fractions.

1464

Les acquéreurs sont la famille du notaire Dreux Budé.

1464

Dreux 1er Budé rend aveu pour la seigneurie de Montreuil. Sa fille Catherine épouse Etienne Chevalier

1476

aveu P17 n°431

1476

Jacques 1er Chevalier (+1498) fils d’Etienne et Catherine Budé, épouse Jeanne Le Picart et devient seigneur de Montreuil.

1498

P1 n° 378 de 1490 avec 2 fiefs

1498

La veuve Jeanne Le Picart garde-noble de l’héritage de ses enfants vend la Haute Justice de Montreuil avec cent arpents de terres et le fief de la Beaune à Jean de Chabannes comte de Dammartin et au châtelain de Villemomble. Ce nouveau suzerain cède aussitôt la baronnie de Montreuil à Jean IV Le Viste, gendre Mathieu de Nanterre.

1505

La seigneurie de Montreuil subit un déclassement féodal. Elle n’a plus que les droits de moyenne et basse-Justice.

P 1, n° 269, 276, 277,378, 716 n° 222 et musée Condé, 1-CA-033

1498

Jean IV Le Viste décède en 1500 tenant 3 fiefs de Montreuil mais pas la seigneurie.

1500

Seigneur baron avec 3 fiefs

1504

Pierre 1er Chevalier, aîné de Jeanne Picart, reçoit à sa majorité les seigneuries de Montreuil et d’Eprunes (77)

1506

En 1506, il rétrocède Montreuil à son frère cadet Jacques II

1506

Jacques II Chevalier épouse Catherine Turquan et reçoit la seigneurie de Montreuil cédée par son frère aîné Pierre 1er . Sa femme lui apporte le fief de Montreau.

Mais en 1525, il cède la seigneurie de Montreuil à Pierre Huault, mais conserve au moins le fief de Montreau.

1525

Avec 2 fiefs + Montreau

1507

Florimond 1er Robertet secrétaire d’Etat, devient suzerain de Montreuil au nom du comte de Dammartin par acquisition de la châtellenie de Villemomble.


Par son rattachement féodal à Villemomble, Montreuil a perdu son rang de seigneurie justicière plus ou moins affirmé depuis le XII ème siècle.

1525

Pierre Huault de Bussy, seigneur de Montmagny, acquiert la seigneurie de Montreuil. Il est l’époux de Madeleine Badonvilliers veuve Thomas Thioust seigneur de Champigny.



1526

Jacques III Chevalier fils de Jacques II et Catherine Turquan épouse Barbe Avrillot. Il n’est plus seigneur de Montreuil mais conserve des terres à Montreuil avec son cousin Pierre Chevalier religieux et futur évêque a hérité également de biens à Montreuil.

1560

Vers 1560, le couple Jacques III Chevalier aliène la seigneurie de Montreuil, probablement par fief-rente. Il ne conservent que le fief de Montreau qui revient à leurs filles Elisabeth épouse Jacques Desjardins et Marguerite épouse Constantin Hébert.

1561

Jacques Huault, avocat hérite de la seigneurie de Montreuil de son père Pierre. Il est alors seigneur de Vayres, Aubigny et Bussy-les-Meaux. Guillaume son fils, greffier au baillage de Troyes et correcteur à la Chambres des Comptes sera seigneurs de Montreuil en partie puis en totalité.

1580

Musée Condé, Chantilly, inventaire des titres, 1-BA-021 , F 9 du 23 avril 1527

Comptes de tutelle ET/VI/15 du 1er septembre 1545.

1581

La situation est confuse avec l’arrivée comme suzerain de Henri 1er de Montmorency qui succède à Jean de Chabannes au comté de Dammartin.

1604

Vente par adjudication probable mais aucun acte trouvé localement ne le prouve.

1605

Vincent Bouhier de Beaumarchais acquiert la seigneurie de Montreuil. Elle reviendra ensuite à ses enfants.

1625

A.D. 93 de novembre 1623 et du 28 juillet 1625 (baux locaux).


1626

Louis et Marie de Beaumarchais veuve du duc Charles de Vieuville héritent de Montreuil. Les actes locaux sont rares.

1653

Série S 3572, legs du 1er juin 1654 à la paroisse.

1654

Achat par adjudication de Montreuil à l’Intendant Nicolas Fouquet pour la somme de 30.000 Livres.

1671

Revente de la seigneurie de Montreuil par sa femme après arrestation de Nicolas Fouquet pour la somme de 34.000 Livres

A.N Série E 444 b du 26 octobre 1671.

1671

Laurent de Berthemet, allié au clan Colbert, acquiert la seigneurie de Montreuil.


Elle reviendra en partie à son fils et à sa fille Renée épouse Gilbert Colbert

1695

Les notaires de Montreuil et Noisy-le-Sec ignoraient la plupart du temps le nom des seigneurs locaux, ces derniers faisant rédiger les actes à Paris. Pour masquer leur ignorance, ils écrivaient à ce propos « le seigneur, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne »

1696

Gilbert Colbert de Saint-Pouanges, époux Marie Renée de Berthemet devient seigneur de Montreuil par mariage.

1706

Acte non trouvé.

1707

François Gilbert de Colbert de Chabanais

1726


1727

Antoine Alexandre de Colbert marquis de Sourdis et Chabanais sera le dernier seigneur.

1788

1 Q11088, cote 27



Patronyme

Héraldique, armes, blasons, devises


Boistel

d’azur au chevron d’or et trois boites d’or ou bi au chevron accompagné 3 gerbes penchées (Jean et Charles)

clairambault (1173)

Chevalier du Coudray, Jacques

devise « multo labore »

« Dictionnaire des devises historiques » p.201)

Chevalier Etienne

D’azur à la cordelière d’or soutenant les initiales E et C gothiques (Etienne et Catherine) ou d 'or à trois chaudrons de sable; (alias : d'azur à la tête de licorne d'argent; au chef du même, chargé de trois demi-vols de fable.) Devise « Exaltabitur sicut unicornis cornu meam 

«  Dictionnaire des devises historiques » de M. Chassant, p. 99

Chevalier Jacques 1er et Simon

D’azur au chapelet d’or posé en orle, portant en abîme les lettres JC d’argent


Chevalier Nicolas (Monthyon)

d’azur à la tête de licorne arrachée d’argent au chef d’or chargé de trois demi vols de sable


Chevalier Nicolas, baron de Crissé.

Ecartelé d’azur à la cordelière d’or soutenant deux C gothiques d’argent, au lion de sable et sur le tout de gueule à la licorne d’argent


Chevalier non identifié

d’azur au chevron d’or accompagné en pointe d’un aigle déployé de même ; au chef cousu de gueule chargé de trois étoiles d’argent.


Chevalier Pierre, commissaire Châtelet (1700)

De gueule à la licorne d’argent

Armorial général

Clermont-Nesles

semé de trèfles a deux bars adressés au lambel

clairambault 2609

Clisson

au lion couronné, penché timbré d’un heaume cimé d’un vol supporté par 2 griffons.

Clairambault 2627

Huault

d’or à la fasce d’azur chargée de trois molettes d’or et accompagnée de trois coquerelles de gueule posées 2 et 1.

Cour des comptes, année 1572

Lizac

d’or à trois merlettes de sable, 2 et 1, la première la gorge chargée d’un anneau d’argent


Montreuil

D'azur au chevron d'or surmonté d'une fleur de lys du même et accompagné de trois branches de pêcher d'argent fruitées aussi d'or.


Rigny

D'azur, au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles (6) du même et en pointe d'une perdrix d'or.


Turquan

D’argent au chevron de gueule accompagné de trois têtes de Maure de sable tortillées d’argent


Valins

de gueule à la bande componée d’argent et d’azur, avec croisant d’or au canton senestre.




Note sur l’influence de la châtellenie de Villemomble sur Montreuil

Au temps du premier roi capétien, vivait une famille nommée Dive, dont le premier maillon se prénommait Ansoud 1er Le Riche dit «L’Auxerrois» décédé avant 958, vicomte d’Auxerre époux de Raingarde fille de Raoul, comte de Dijon et ancienne concubine d’Hugues Le Grand, duc de France. Les descendants Le Riche occupaient souvent des emplois militaires ou religieux auprès du pouvoir royal, lesquels se transformèrent en offices héréditaires. Ainsi les emplois religieux revinrent plus tard à l’Eglise par l’intermédiaires des abbayes du Parisis ou d’ailleurs, telles celles de Saint- Denis, de Saint-Germain-des-Prés ou de Cluny dont les ducs de France avaient pris le titre d’abbés héréditaires. Les Le Riche divisaient en branches régionales, s’alliaient avec les proches du roi, tels Guérin 1er Le Riche baron de Paris, petit-fils supposé d’Ansoud 1er, ou bien Milon II seigneur de Sevran ou bien encore Lisiard seigneur de Tournan et de Villemomble, décédé vers 1090. Son héritier sera son fils Josselin de Beaumont-Gâtinais et son petit-fils Josselin II de Beaumont-Gâtinais époux supposé de Héceline Haren (Haran). De cette union serait né Gautier 1er dit Chambellan, époux d’Aveline de Nemours, mort vers 1204 seigneur de La Chapelle-en-Brie, Tournan et Villebéon.

C’était le grand-père par Philippe 1er Nemours-Villebéon des frères et chambellans Gautier III et Pierre de Villebéon, lesquels donnèrent leurs héritages du Petit-Montreuil en 1255 et 1261 à l’abbaye Saint-Antoine. En outre, leur arrière grand-mère maternelle Aveline était une fille Haren, patronyme à rapprocher d’Adam 1er Haren, seigneur du fief de ce nom cité à Montreuil en 1225.

Ainsi, avec Gautier et Pierre de Villebéon, la seigneurie de Villemomble relevant du domaine royal primitif d’Hugues Capet via le comté de Senlis, possédait des droits seigneuriaux sur Montreuil. Par contre, c'est seulement en 1498 que la veuve du seigneur de Montreuil vendit le droit de Haute-Justice au châtelain de Villemomble Florimont Robertet. A partir de cette époque, Montreuil est  administré féodalemenr par le bailli de Villemomble.


La maison de Beaumont-Gâtinais (1261-1357)

Cette maison gardera Villemomble avec Guillaume de Beaumont jusqu’en 1261, année du mariage de sa fille Isabeau comtesse de Caserte avec Gui VIII de Montmorency comte de Laval qui devenait par sa femme seigneur de Villemomble. Ainsi le fief de Villemomble à Montreuil entrait dans le giron de la maison franco-bretonne de Laval, l’un des plus riches feudataires du duc de Bretagne après celle de Rohan. Le premier maillon de cette famille fut Gui IX de Laval fils de Gui VIII de 1295 à 1333, avant de revenir à l’un de ses fils l’évêque Pierre de Laval évêque de Rennes (1336) qui conservera Villemomble jusqu’au 11 janvier 1358, date de sa mort.

Sa seigneurie comptait alors des fiefs situés à Montreuil, Charonne, Fontenay-sous-Bois, les bois de Passy-sur-Marne et le fief d’Hérouville . Cet évêque obtint de Renaud de Trie un accord passé devant le Parlement aux termes duquel les habitants de Villemomble obtinrent l’exemption des droits pour traverser la Seine, la Marne et l’Oise et ceux de Montreuil sur le travers du pont de Charenton .

La guerre de Cent-Ans avait mal débutée pour ceux qui avaient pris le parti des Anglais, tel Olivier III de Clisson décapité eux Halles de Paris le 10 août 1343 pour avoir abandonné Charles de Châtillon-Blois, époux de Jeanne de Bretagne, soutenu par le roi de France, pour rallier Jean de Montfort allié aux Anglais. C’était alors le début de la guerre de succession de Bretagne (1361-1365), conflit secondaire dans la guerre de Cent-Ans. Puis les biens de feu l’évêque Pierre de Laval reviendront en 1361 à sa nièce Béatrix de Montmorency-Laval fille de Gui IX épouse le connétable de France Olivier IV de Clisson, qui contrairement à son père a rallié le roi de France. C’est l’un des plus riches notables franco-breton, qui a augmenté son domaine par l’acquisition en 1370 du comté de Porhoet acquis du prince d’Alençon. Il combattra contre les Anglais et mourut quelques temps après avoir rédigé son testament le 5 février 1407 dans lequel il avait prévu d’écarteler sur son écu  le blason de Montmorency-Laval. C’est apparemment pour cette raison qu’il avantagea son gendre Alain VIII de Rohan époux de sa seconde fille Béatrice comtesse de Porhoet. Sa dot comprenait , outre la seigneurie de Villemomble, la somme de 2.000 Livres, à valoir sur le comté de Champagne venue de sa mère Béatrix de Bretagne.

La maison de Clisson-Rohan (1361-1445) relevant du duc de Bretagne

Quant à l’aînée, Marguerite de Montmorency-Laval, épouse depuis 1388 de Jean 1er de Chatillon (1340 1404), fils de la comtesse Jeanne de Penthièvre (1319-1384) de la maison capétienne de Dreux, elle reçu en héritage le fief de Boistel à Montreuil. Preuve en est donnée le 5 août 1388, lorsque son procureur reçoit aveu de ce fief avec son manoir et terres attenantes .

Plusieurs actes locaux confirment que Villemomble et le fief de Boistel, restèrent dans la mouvance franco-bretonne des maison de Clisson-Rohan et Châtillon-Bretagne, notamment en 1409 avec Béatrice de Clisson comtesse de Porhoet et Alain VIII vicomte de Rohan seigneur de Léon et Villemomble. Egalement en 1414 lorsque Jean 1er de Bretagne comte de Penthièvre et Périgord, à ce titre suzerain de Jacques de Montbéron fugace seigneur de Montreuil de 1406 à 1407, vend à Gaspard Bureau maître-artilleur du roi sa seigneurie de Villemomble avec justice haute, moyenne et basse, fiefs et arrières-fiefs compris, donc bien entendu le fief de Villemomble à Montreuil.

Mais la guerre de Cent-ans empêche Gaspard Bureau de prendre possession de Villemomble qui revient en la main du roi Charles VI le fou qui donne cette seigneurie au boucher Jean Dieuper alors soutien du duc de Bourgogne allié aux Anglais entre 1418 à 1426.

Mais la vente faite par Jean 1er de Bretagne semble poser problème car le 17 janvier 1436, sa femme Marguerite de Clisson rend encore hommage au roi et ce n’est que le 23 mars 1445 que Gaspard Bureau pourra enfin prendra possession de Villemomble .

Maison de Châtillon-Porcien (1445-1470) relevant du duc d’Orléans.

Mais Gaspard Bureau, dont l’anoblissement est contesté, est contraint de vendre la châtellenie de Villemomble à Marguerite de Châtillon, fille d’Olivier vicomte de Limoges, héritière de la maison de Châtillon-Porcien et parente de Marguerite fille de Renaud de Nanteuil et Marie Du Fayel, comtesse de Dammartin et femme depuis 1439 du comte Antoine de Chabannes. C’est lui qui en définitive concentre en ses mains les baronnies de Villemomble, Livry et Montreuil dont il a acquit la droit de haute-justice détenu jusqu’en 1498 par les héritiers d’Etienne Chevalier.

Et c’est pour cette raison qu’à compter de la réforme des justices seigneuriales amorcée en 1602, la justice de Montreuil et sa prévôté n’étaient compétentes qu’en première instance, celle de la dame de Villemomble ayant compétence sur la baronnie de Montreuil, ses deux fiefs de Villemomble et d’Arcy et accessoirement sur le fief de Merlan à Noisy-le-Sec, lui aussi détenu par un nommé Constantin Chevalier.

Et tout au dessus de ces structures de la féodalité finissante se trouvait le duc d’Orléans qui détenait la majeure partie du Nord-Est parisien.

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Bibliographie

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Ouvrages sur les familles Budé et Chevalier : Résumé des cahiers généalogiques de l’Yonne, n° 3 et 4 « In memorian sire Etienne Porcher » et « la famille Budé de Paris » par Gilles Clément Poissonnier, p. 19 à 31)

« Dictionnaire de la noblesse » Volume 5 par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, p. 578.

Les Capétiens (987-1328) Histoire et Dictionnaire, par François Menant Hervé Martin, Bernard Merdrignac et Monique Chauvin ; Editions Robert Laffont  octobre 1999.

Journal de la France et des Français. Chronologie politique, culturelle et religieuse de Clovis à 2000. Quarti Gallimard 2001.

« la Société des amis du Vieux-Montreuil « n° 12 décembre 1954, p. 7 à 12 à propos de l’église Notre-Dame de la Pissotte par Gaston Petit.

Bibliothèque de l’école des chartes, par Léon Mirot, à propos d’un manuscrit de Froissart et sur Pierre de Fontenay, seigneur de Rance, son premier possesseur ». In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1922, tome 83. pp. 297-330. doi : 10.3406/bec.1922.448675) qui cite : Labarre, p. 134 Longnon, op. cit., acte de 1425, p. 715 , Coville, « Les Cabochiens », p. 55, note 3 ; Dupont-Ferrier, op. cit., tome I, p. 250) 

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« Actes de la chancellerie de Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise », par Le Cacheux

« Anne de Bourgogne et le testament de Bedford (1429) » par Pocquet Du Haut-Jusse B.-A. dans Bibliothèque de l'école des chartes.1934, tome 95. pp. 284-326.doi : 0.3406/bec.1934.449068.

« Histoire chronologique de la Grande Chancellerie de France » tome premier et second par Abraham Tessereau, adressée au Ministre Colbert marquis de Seignelay. Imprimé à Paris chez Pierre Le Petit, avec privilège l’an 1676 (M DC LXXVI)

Argent, pouvoir et société au Grand Siècle, p.559 et 560, Daniel Dessert, Fayard, année 2000. Ouvrage référencé concernant les luttes internes au système financier de l’ancien régime.

Musée de Chantilly, archives Condé,  volume 2, p.55, carton 114 C 11 sur Villemomble et autres.

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