Le financier Jacques Bordier, seigneur de Bondy et
châtelain du
Raincy
Vendue en partie en 1563 puis divisée à partir de
1594 par une succession de gens de robe, l'ancienne seigneurie
clunisienne de
Bondy fut acquise en 1644 par Jacques Bordier
déjà seigneur du Raincy depuis 1633.
Né aux environs de 1585, de Robert Bordier, crieur de vin et marchand de
chandelles établi dans ses meubles à l'enseigne du Barillet place Maubert à
Paris, et de Guyarde Le Juge, Jacques Bordier débuta dans la vie comme receveur des tailles
de l'élection de Paris puis avocat au Parlement de Paris
avant d'accéder aux fonctions d'intendant des
Finances de la reine Anne d'Autriche épouse de Louis XIII et
future régente du royaume. Ce poste en vue lui permettra de
devenir conseiller d'État et Intendant des Finances de
France, grâce à un réseau d'alliances
familiales en vue dans les milieux spéculatifs proches du
pouvoir royal.
Sa vie familiale
Lorsqu'il se maria le 11 janvier 1614 à Paris avec Catherine
Lybault héritière d'une famille de notaires parisiens, Jacques
Bordier reçu de son père une maison à Paris derrière la barrière
Saint-Michel et entrait dans le monde de la spéculation immobilière de
la Capitale.
De ce mariage naquirent 4 enfants, tous
présumés nés à Paris .
1.
Catherine Bordier du Raincy, née vers 1618. Elle fit un riche mariage
en épousant en 1640 le chevalier Thomas Morant, seigneur
d'Etreville, fils de Thomas et de Jeanne Cauchon de Treslon. Tige de la
branche aînée, Thomas Morant fut successivement
maître des requêtes puis intendant en Languedoc,
Guyenne, Normandie et Touraine avant d'être
révoqué après l'arrestation
de l'Intendant des Finances Nicolas Fouquet en 1661. Il avait
été marié successivement à
Catherine Bordier, puis Madeleine Aveline le 20 juin 1645 et enfin Louise
Anne le Meneust, veuve du marquis René de Kergroadez
. Sa première épouse Catherine Bordier
décéda en 1643 après avoir
donné naissance à Thomas Alexandre Morant,
marquis du Mesnil-Garnier comme son père et son
grand-père. Conseiller au Parlement puis
maître des requêtes, Intendant en Provence,
il sera de 1700 à 1708 Premier
Président du Parlement de Toulouse.
2. Hilaire
Bordier, né vers 1620, aurait
épousée vers 1650 Denise de Heere,
issue d'une famille belge au service de la maison d'Orléans.
L’écrivain Gédéon
Tallemant des Réaux nous précise
d’ailleurs qu'elle devint rapidement l'arbitre des
différends familiaux par sa gentillesse et
diplomatie. C'est-elle d'ailleurs qui deviendra dame de Bondy
après le décès de son
beau-père, en association avec son beau-frère
Jacques Bordier. Son mari Hilaire Bordier
s’était tenu à l'écart des
activités financières de son père pour
se consacrer à une carrière juridique et fut
Président de la Cour des Aides à partir de 1672.
3. Marie
Bordier, sa seconde fille, aurait
été mariée à Claude
Galland puis à Antoine SAMSON. Elle serait
décédée en 1653.
4. Jacques
Bordier, second du nom, né vers 1625, fut co-seigneur de
Bondy avec sa belle-sœur Denise de Heeres de 1660
à 1666. A partir de 1664 jusqu'aux années 1670,
il fut intendant de la princesse palatine Anne de Gonzague qui avait
acquis la seigneurie du Raincy à feu le financier Jacques
Bordier. Avant d'occuper ces fonctions, Jacques Bordier fils avait
défrayé la chronique parisienne sous le nom de
Jacques de Raincy car il fréquentait assidûment
les salons littéraires de l'époque en
dilapidant la fortune paternelle, toujours selon Tallemant des
Réaux. Brillant intellectuel, ce second Jacques Bordier
aurait fréquenté l'Académie et
vécu un temps à Rome. Revenu en France, il
s'affichait avec un carrosse à quatre chevaux, un valet de
chambre et trois laquais et dépensait, disait-on, 8.000
livres pour ses plaisirs. Considéré comme le
parvenu type, il fréquentait les salons
littéraires, notamment celui de Françoise
d’Aubigné, femme du poète burlesque
Paul Scarron, laquelle devint par la suite la
célèbre Mme de Maintenon. Par ces
fréquentations, il était en relation, sinon
l’ami de Madeleine Scudéry, femme de Lettres (
1607 + 1701) et fréquentait également le
maréchal d'Albret , César Phoebus, comte de
Miossens ainsi que le comte Roger de Bussy, dit
Bussy-Rabutin ( 1618-1693) en réalité Roger de
Rabutin, comte de Bussy (1618-1693) général et
écrivain, cousin de Marie de Rabutin-Chantal. Cette
dernière, dite Madame de
Sévigné, célèbre pour ses
mémoires, venait souvent à
Livry-en-l’Aunoye mais ne fréquentait pas Jacques
Bordier.
Jacques Bordier avait trois soeurs et sa belle-famille était composée de:
Nicolas de Villiers, mari d'Antoinette Bordier
Antoine Sanson, époux de Marie Bordier
Etienne Lybault, Contrôleur des trésoriers des gage des secrétaires
du roi, uni avec Claude Bordier qu'il avait épousée le 13 mai 1629
Ses activités spéculatives et professionnelles
Jacques Bordier père était entré dans
le monde de la finance par son office d’avocat puis devint
rapidement secrétaire du Conseil des Finances puis Intendant
des finances de la reine Anne d’Autriche.
C’était un poste de premier plan à une
époque charnière qui lui permit
d’approcher le roi et son éminence grise le
cardinal de Richelieu.
Les aléas de la spéculation sur le
Canada
Jacques Bordier fut l'un des membre de la compagnie des
Cent-Associés, initiée par le
célèbre cardinal afin de coloniser le Canada.
Jacques Bordier fut l’un des premiers à verser les
3000 Livres demandées à chacun et amena avec lui
ses amis Claude Girardin, Trésorier
Général des parties casuelles et futur Fermier
général des gabelles et Claude
Margonne, conseiller du roi., avec lequel il fut marguilliers de la
paroisse parisienne Saint Gervais jusqu'en 1645
et gendre de Pierre Adrien de Boissac, directeur
général des Gabelles de Bourgogne.
L'affaire du Canada se révéla
déficitaire car le conflit armé de 1627 entre la
France et l'Angleterre pour le contrôle de
l'Amérique du Nord lui fit perdre son principal poste
établi à Quebec. Acculée à
la faillitte, elle dut céder son monopole à une
nouvelle compagnie fondée au Canada, la Compagnie des
Habitants, avant d'être dissoute en 1663.
La vengeance du cardinal de Richelieu
Dès 1640, Jacques Bordier avait compris que l'affaire
canadienne avait échouée et se montra plus
circonspect dans ses placements. Aussi se heurta t'il au cardinal de
Richelieu en refusant de contribuer à hauteur de 10.000
écus au pavage de la rue Saint-Antoine.
Vexé, le cardinal exila Jacques Bordier à Bourges
entre 1640 et 1643. C'était peu de chose car Bordier
était membre à part entière de
l'oligarchie financière du royaume formée de
clans familiaux dont l’origine ou les fonctions leur
permettait de contrôler l'encaisse
nécessaire aux opérations de finances du roi.
Aussi
put-il financer l'achat de la seigneurie clunisienne de Bondy qui lui
apportait les revenus agricoles qui lui manquaient pour
étoffer
le parc de son château du Raincy. Cet achat fut
accepté par le cardinal , qui comme son
successeur le
cardinal de Mazarin, était le gestionnaires des 21
plus
grandes abbayes du royaume, dont celle de Cluny. C'était le
plus igrand omplexe agricole du royaume,
générateur
de revenus importants.
Le domaine immobilier du
financier à Paris et en province
Jacques Bordier habitait au 14 rue
Saint-Louis-en-l’Île, au centre de Paris,
à proximité du pont Marie. Il
possédait à proximité
immédiate 9 maisons de rapport aux enseignes
évocatrice telles " Les deux cours, la grand cour,
l’estaque, la tour d’argent, la lune, les deux
contrôleurs, le pignon, le soldat et le gros raisin". Il
vendit " à rente" ces maisons en 1653 à
François FRAGUIER, alors conseiller du roi, seigneur de
Compiègne, domicilié rue porte aux foins
à Paris.
Il possédait également un hôtel
particulier à Richelieu (Maine-et_Loir), capitale du
duché du cardinal Armand Du Plessis avec lequel il
était en relation de pas son activité
financière. Il l'avait fait construire à partir
de 1635, sur incitation du cardinal qui avait
conçu personnellement la réalisation de sa ville
et fait donation des terrains à une trentaine de riches
financiers, à condition qu'ils investissent chacun 10.000
Livres dans la construction d'un hôtel dans la rue principale
de sa localité. Il aurait revendu cet hôtel
après la mort du cardinal afin d'acquérir
l'hôtel de Vigny – de nos jours 10 rue du
Parc-Royal- qu’il fera agrandir de 1645
à 1648 par l’architecte Louis Le Vau.
C'est d'ailleurs à cet architecte en vogue qu'il confiera
à partir de 1643 la construction d'un superbe
château au Raincy, sur un domaine de quelques 300 arpents en
parcs et futaies dont une grande partie sur sa seigneurie de
Bondy. Ainsi Jacques Bordier s’était
constitué un ensemble immobilier qui lui servait
de caution professionnelle dans le milieu financier
où il évoluait. C'est dans le domaine foncier
qu'il fait acquérir le 14 juin 1657 une partie des biens
saisis par le roi au détriment du duc Henri II de
Montmorency, décapité en 1632 comme rebelle. Mais
il avait pris la précaution de faire cet achat par
le truchement d’un prête-nom, le bourgeois de Paris
François Raveneau . Ainsi le financier possédait
maintenant 1400 arpents de bois taillis dans les forêts de
Livry et de Bondy, soit la moitié de la superficie actuelle
de Bondy. Et comme la seigneurie de Bondy, ils revinrent à
la maison d'Orléans par la suite.
Mécène des arts,
brocardé par les
pamphlétaires, son fils Jacques du Raincy
fréquentait les
salons littéraires.
Jacques Bordier fit l'acquisition dans les années 1640
d'un groupe en marbre dit "Les enfants à la
chèvre ", créée et signée
par Jacques Sarrazin, sculpteur et l'un des fondateurs de
l'Académie royale de Peinture et de Sculpture. Il le
conservera jusqu'à sa mort mais nous ignorons si cette
sculpture était exposée au château du
Raincy, renommé en son temps pour sa richesse et ses
décors. En tout cas, son fils cadet Jacques Bordier, second
du nom, vendra la sculpture au roi Louis XIV en 1667. Elle sera
exposée aux jardins des Tuileries puis à
Versailles et enfin dans les jardins du parc de Marly vers 1693. En
1702, il lui fut ajouté un piédestal de marbre en
forme de table ornée de pampres.
Considéré comme le type même du
financier parvenu, Jacques Bordier père et fils
étaient brocardé par le petit peuple de Paris, ce
que raconte l’éditorialiste protestant
Gédéon Tallemant des Réaux dont les "
Historiettes " rapportent ce qui se disait dans les salons
parisiens et dont voici l’essentiel:
Jacques de Raincy; fils aîné du financier,
fréquentait assidument les
salons parisiens, où il était surnommé
"le bel
esprit vaniteux". Il raconta la disgrâce de son
père
à Mademoiselle de
Rambouillet laquelle intercèda
auprès de Marie Madeleine
de Vignerot, duchesse d'Aiguillon, nièce dr Richelieu. C'est
elle qui obtient son rappel d'exil, à condition que
le
financier fasse amende honorable.
Cette historiette valu à Jacques Bordier
père d'être brocardé par
Laffemas
surnommé « le bourreau du
cardinal » et son homme de confiance "Bordier
pleure sa
décadence,
au lieu de se voir élevé, par les
degré de l'intendance, il est tombé sur le
pavé, à l'Arsenal un coup de foudre, a
pensé le réduire en poudre, à faute de
s'humilier, c'est son arrogance ordinaire, pour être fils
d'un chandelier, il a bien manqué de lumière".
L’éditorialiste précise aussi
qu’une parisienne s’adressa à Jacques
Bordier en criant lors du passage d'un carrosse orné de ses
armes " Remplace
tes 3 bottes de
paille par 3 chandelles".
Brocardé par le petit peuple,
considéré par un
parvenu par le noblesse, Jacques Bordier père se consacrait
exclusivement à la finance, sa position
étant
assise
sur la valeur de son superbe château du Raincy qui
lui servait de caution.
pour ses affaires.
Sa mort et les difficultés de sa succession
Jacques Bordier, décéda entre septembre 1660 et
janvier 1661 période où le roi Louis XIV
reprenait à sa mère Anne d’Autriche la
régence qu'elle exerçait en raison de sa
minorité. Le financier était alors
soigné par Guy Patin, doyen de la Faculté de
Médecine Guy Patin qui dans un courrier
privé déclara en guise d'éptthaphe;
"
Bordier, l'intendant des Finance et grand partisan se meurt, ce sera
une belle âme devant Dieu " ( Les lettres de Guy Patin
1601-1672).
Ses biens étaient estimés à 200.000
Livres, ce qui le classait au rang des financiers modestes,
c’est à dire de ceux qui n’avaient .pas
profité outre mesure du système fiscal de
l’époque. Ils furent partagés entre
les trois héritiers principaux, Jacques Bordier, second du
nom, Hilaire Bordier époux de
Denise de Heere et leurs sœurs Catherine Bordier,
épouse de Thomas MORANT, marquis de Mesnil Garnier et Claude
femme de Claude GALLARD (ou GAILLARD) .
La seigneurie
de Bondy et le domaine du Raincy
resteront indivis quelques années,
gérées par sa belle-fille Denise de
Heere, dame
d'honneur non gagée de la reine,
et épouse de
Hilaire Bordier, fils du défunt, en association
avec
Jacques Bordier fils.
Le domaine du Raincy et partie de Bondy furent acquis en
1663 par
la princesse palatine Anne de Gonzague de Clèves, qui cherchait
un
château depuis que sa famille avait perdue en 1659
le
contrôle de son duché de Nevers. Alliée
de la famille d'Orléans, cette grande dame venait de
reprendre sa place à la Cour après une
éclipse consécutive au rôle important
qu'elle avait jouée lors de la Fronde contre le cardinal de
Mazarin (1648-1653). Pour célébrer sa
prise de
possession du château du Raincy en 1664, elle fit
présenter à ses amis et
invités les 5
actes de la pièce théatrale " le Tartuffe" de
Molière. Au début, elle prit
à son service et comme intendant
Jacques Bordier fils, qui depuis longtemps, avait
dilapidé sa part d’héritage paternel
puis le
remplaça à une date
indéterminée par M. de BoisBaudry. A la mort
de la pincesse en 1684 , le Raincy revint à Henri
Jules de
Bourbon,
prince de Condé, mari d’une des filles de la
princesse palatine.
Ainsi, en cette fin du XVII ème
siècle, la maison de Condé et le bloc de pouvoir
qu’elle représentait avait recueilli une part de
l’héritage de la maison de Gonzague-Nevers.
L’ordre des choses du temps était
rétabli, la noblesse princière avait repris ses
droits sur le financier parvenu et brocardé par les
Parisiens.
Ainsi se termine l’histoire du financier Jacques Bordier,
symbole d’une réussite sociale au temps de
l’ancien régime, seul personnage de cette
période dont le souvenir se perpétue à
Bondy par la rue Bordier , dans le quartier du
"Vieux-château".
§§§
Quelques note sur la composition du clan "Bordier" et ses
relations d'affaires
Le clan familial
Son beau-frère : Nicolas de Villers,
époux d'Antoinette Bordier, marchand bourgeois de
Paris, Ses gendres Antoine Sanson, époux de Bordier Marie et
Thomas Morant marquis de Mesnil Garnier, Trésorier de
l'Epargne de Normandie, époux de Catherine Bordier. Ses
deux neveux par alliance Pierre Girardin, époux d'Anne de
Villers, fermier du cardinal de Mazarin, ce qui lui valu
d'être enlevé en 1657 sur instruction du prince de
Condé chef de la Fronde et de mourir à Anvers.
-Claude Girardin, frère du précédent,
dont il repris immédiatement le poste et s'associera avec le
surintendant Nicolas Fouquet Il mourra ruiné par
les restitutions exigée par le roi.
Le clan des affairistes
-Jean Gon, financier tourangeau secrétaire du roi, Paul
Chaudesolle, fermier général des aides et des
gabelles, Jacques Sylvestre de la Forest, receveur
Général de la
Généralité de Caen.. Claude Margonne,
déjà cité, secrétaire
général des finances de Soisson, Etienne
Macquart, secrétaire puis maître
d’hôtel du roi, receveur
général des finances de Caen,
propriétaire de l'hôtel de Croisilles voisin de
celui de Vigny appartenant à Jacques Bordier, Bonaventure
Quentin de Richebourg, fils d'un bourgeois de Tours, maître
des requêtes de la reine Marguerite puis associés
dans les Fermes Générales.
Le patrimoine financier des membres de ce clan prospéra
jusqu’aux années 1655-1660, au plus fort de la
Fronce contre le cardinal de Mazarin .Sur instruction du jeune roi
Louis XIV qui voulait contrôler personnellement les Finances
royales, fut réactivé la
célèbre Chambre de Justice ( )
destinée à faire rendre gorge aux
prévaricateurs. Cette juridiction réexamina les
comptes du royaume depuis 1635 et ses travaux aboutiront le 5
septembre 1661 à l’arrestation du surintendant
Nicolas Fouquet. Ainsi et entre beaucoup d'autres financiers, les
membres du clan Bordier furent condamnés à
d'importantes restitutions financières. Par contre, les
comptes
de Jacques Bordier, décédé
l'année
précédente, étaient réguliers et
ses héritiers ne furent pas condamnés
à des restitutions financières envers le
trésor
royal.
Principales références:
Insinuation du Châtelet Y 163, Notice n° 4186 fol. 280 Contrat de mariage Jacques Bordier
Y 175 Notice n° 4754 fol. 326 V°
S1338, Caran ET/LXXXV)
ET/LXXIII/379 , fol. III/C/LVI; ET/LVII du 20/6/1645, CM de Marie
Aveline épouse Thomas Morand; ET/LXXV/54 inventaire au décès de Claude
Bordier détaillé sur La tribune de l'art
Bibliographie
Argent, pouvoir et société au Grand Siècle par Daniel Dessert, Arsène Fayard 1984
Critique de la raison mystique par Daniel Vidal, Jérôme Millon, 1990
Le monde des financiers au XVIIème siècle par Françoise Bayard, Flammarion 1988
Mis en ligne le 2 décembre 2009, modifié le 30 novembre 2014 ©René Connat 2014.