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blason ; d'argent à la forêt terrassée de sinople, au chef d'azur chargé de trois quintefeuilles aussi d'argent. Ces armes symbolisent l'attachement de la ville à la forêt ancestrale qui fit jadis sa renommée. La localité située à 15 kilomètres à l'est de Paris, autrefois à l'orée d'une vaste forêt sur la route de Germanie, compte de nos jours 46.000 habitants appelés bondynois. Voici
un résumé de l'histoire de ce village
à vocation
agricole et forestière, qui fut relais
d'étape au temps des diligences.
traduction automatique et aléatoire
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Dans la nuit des tempsL'archéologie
atteste que le peuplement du terroir à commencé
à
l'âge du bronze final (1000 ans avant notre ère),
était en progression sous la colonisation romaine et
suffisamment important au III ème siècle pour
servir de
nécropole funéraire.
L'aube du villageChronologiquement,
le nom de Bondy apparaît dans l'histoire écrite
entre 590
et 630, époque avec une église primitive
desservie par
deux religieux qui reçurent d'une veuve nommée
Erminenthrude ( ou Ermenthrude) un domaine, un char à
boeufs,
des vêtements, divers objets de culte. On croit savoir que
Bondy
fut le domaine gallo-romain de Bonitius ( en latin fils de Bonit) ou
que son nom vient du gaulois bon qui veut dire mamelon. En tout cas, le
nom se tranformera en Boniaticus, Boniasensis, Bonisiacus, Boniaticus
(VIII ème siècle) Bulzeia, Bonzeia (XII
ème
siècle) Bondis et enfin Bondy (XVII ème
siècle)
Bondy, carrefour sur les chemins du Moyen Age.A partir du
Vème siècle, Bondy se construit au
carrefour de deux chemins
1)
La "voie compoise ou compendiosa ) à vocation
interrégionale qui reliait du nord au sud le fleuve Seine
à la rivière Marne à Chelles, via
l'abbaye de
Saint-Denis, noeud de communication vers la mer et la
Normandie
par la voie " Jules César" et vers les Flandres.
2)
Le chemin régional reliant d'Est en Ouest les bourgades
fortifiées de Lutèce, capitale des celtes Parisis
(Paris)
à celle des Meldes ( Meldi Meaux)
Ainsi
le vicus de Bondy, situé à l'orée de
la vaste
forêt de l'Aulnoye se développa à 15
Kilomètres de Lutèce, 10 kilomètres de
Saint-Denis
et 7 kilomètres des résidences royales
(Chelles,
Vincennes, Beauté, Plaisance).
Le développement et les caractéristique du villageL'église
primitive du temps d'Erminenthrude servit de point d'ancrage au village
qui comprenait au IX ème siècle. En 1060, le roi
Henri
1er (1031-1060) fait donation du village à la
collégiale
parisienne de Saint-Martin afin de la relever de ses ruines.
En
1078, le comte de Dammartin-en-Goële, protecteur de la
collégiale parisienne et son vassal Gautier d'Aulnay
abandonnent
à Cluny les biens et dîmes qu'il percevait sur le
nord de
Bondy, Nonneville (embryon d'Aulnay les Bondy) et de Groslay,
écart de Blanc-Mesnil. L'année suivante, en 1079,
la
collégiale de Saint Martin des Champs devient par
volonté
royale partie intégrante de l'ordre régulier de
Cluny.
A
partir de cette époque, la seigneurie de Bondy est au centre
d'un domaine monastique constitué par les biens religieux
des
églises de Bondy, d'Aulnay-lès-Bondy, de Bobigny,
de
Drancy, de Dugny, de Livry, de Noisy le Grand, de Sevran, de Pantin
-Rouvray et enfin de la chapelle du Chesnay à Gagny.
Maillon de la puissance clunisienneA
partir de 1148, la seigneurie de Bondy sera exploité avec ce
qui
faisait la force des moines de Cluny, c'est à dire une
stricte
obéissance hiérarchique, l'exploitation intensive
des
sols par l'amélioration des techniques culturales et la
multiplication des attelages utilisant des charrues à soc.
Plusieurs fermes sont construite, un prieur est
nommé sur
place, remplacé à partir de 1250 par un maire,
officier
seigneurial achetant sa charge.
Péage, église nouvelle et âge d'or de BondyLe
développement des échanges commerciaux entre les
Foires
de Champagne et celle du Lendit à Saint-Denis
amène le
roi à créer en 1115 un péage
à Bondy
donné en fief au seigneur de Livry en l'Aunoye. Ce dernier
en
assume la défense et contrôle le trafic jusqu'en
1263. A
cette date, les revenus du péage revinrent
à
l'abbaye Saint-Martin des Champs jusqu'à la fin du
péage
en 1310. C'est vraisemblablement grâce à
ces revenus
donnés par le roi que sera reconstruite l'église
de
Bondy, dédiée à Saint-Pierre, dont la
fête
du patronale sera célébrée
dorénavant le 29
juin de chaque année.
Pléthore de propriétés écclésiastiquesMais
si la seigneurie de Bondy relevait de Cluny et son prieuré
de
Saint-Martin-des-Champs, d'autres d'établissements
monastiques possèdaient des propriétés
foncières à Bondy, notamment les abbayes de
Saint-Denis
et de Saint-Maur des Fossés ( 980), l'abbaye cistercienne
Saint-Blaise de Tiron (1130) l'abbaye augustine Notre Dame de Livry- en
l'Aunoye (1200) de Saint-Antoine des Champs (1232) ainsi que des
églises parisiennes telles celles de Saint-Denis du Pas et
de
Sainte-Marine.
En 1208, l'évêque de Paris Pierre II de Nemours accorde au chevalier Philippe de Saint Paul, qui veut développer son fief de Bondy, un prêt hypothécaire d'une valeur de 140 livres -somme importante à l'époque - à prendre sur les dîmes perçues à Bondy par les religieux de Saint-Martin des Champs. A
partir des années 1330, ce grand fief sera
démembré en
une douzaine de fiefs dispersés sur l'ensemble du terroir
dont
deux, ceux de la Main-Ferme et Vieux-Château seront
dotés de maison-fortes pour la défense
des fermes situées à
proximité.
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La guerre de Cent Ans sonne la fin de l'âge d'or des moines et la disparition de la vieille noblesse.Dans
les premières années de la guerre de Cent Ans
(1337-1456) , l'abbaye
augustine de Notre-Dame de Livry reçoit en 1345 du roi
Philippe VI
(1328-1350) une partie du fief du Brichet à Bondy qui
s'ajoute à son
fief et la ferme de la Main-Ferne. Ainsi cette abbaye devient
le plus
important seigneur à Bondy après
Saint-Martin-des-Champs.
En
1410, la situation se détériore à
cause de la guerre civile entre
Armagnacs et Bourguignons et de l'occupation anglaise. Une partie des
habitants se réfugie à Paris, les cultures
désertées manquent de bras
et ravitaillement de Paris est diffiçile malgré
les efforts du duc
anglais de Bedford pour relancer les moribondes foires de Champagne.
A
la la fin de la guerre de Cent Ans en
1453, disparaît la noblesse féodale qui
tenait les châtellenies et leurs fiefs à
Bondy. Ses membres sont remplacée par
ceux qui ont combattus les Anglais. Ainsi va disparaître la
maison bicentenaire de
Guillaume de Garlande et ses successeurs (Henri de Grandpré
et Pierre
de Chambly), supplantés par Antoine de Chabannes
comte de Dammartin en
Goële et les frères et maîtres-artilleurs
du roi Jean et Gaspard
Bureau, respectivement seigneurs de Noisy-le-sec et de Villemomble.
Vente des biens abbatiaux, renaissance agricole et nouveaux seigneurs.A partir
des
années 1525-1530 et la renaissance agricole , les fermes se
developpent
sous l'impulsion des affairistes de la bourgeoisie
représentée par
l'avocat au Parlement Jean Laultier et le financier lucquois Jean
Spifame.
Le roi
François 1er et ses successeurs,
engagés dans la
lutte contre l'Empereur et la montée du protestantisme, font
vendre à
Bondy plusieurs propriétés foncières
détenues par les abbayes du
royaume. Ce sera le cas pour les biens des abbayes de Tiron, de
Saint-Maur, d'Argenteuil ( Merlan) et de Saint Antoine. Pour
sa part,
Saint Martin des Champs et Cluny vendent en 1563 la plus
grande partie
de leur seigneurie de Bondy à l'avocat au Parlement qui
devient ainsi
leur vassal. Ses héritiers rendrons hommage aux religieux
jusqu'au
XVIII ème siècle.
Auparavant,
en 1550 le fief de l'Oiselet
propriété de l'abbé de Livry avait
été acquis par le capitaine
des
gendarmes du roi Clément de Raison,
fig.1--
Vue
aérienne à partir du sud de Bondy. Dessin de
l'auteur
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