Préambule sur le site et la famille Chevalier

Cette page rajoutée au site originel est destinée à présenter la saga d'une des nombreuses familles portant le patronyme Chevalier. Originaire de Brie et de Champagne, elle était constituée de trois branches issues du couple Etienne Budé (1410-1474) et Catherine fille de Dreux 1er Budé.

Liés par des intérêts communes ces deux hommes de robe anoblis furent les proches collaborateurs du roi Charles VI dont ils furent les executeurs testamentaires. Propriétaires fonciers en région parisienne, les héritiers des deux familles poursuivirent leur collaboration familiale jusqu'à l'époque des guerres de religion (1562-1594) .

Mais une partie de la famille Chevalier s'engagea dans la Réforme protestante. Bien que conservant des liens familiaux entre eux, cet engagement provoqua un partage des biens restés en indivision jusqu'en 1551, en particulier des seigneuries briardes d'Eprunes et de Vigneau par Boissy-le-Châtel (77), plus tard de Montreuil (93) tandis que Guillaume, le cadet des fils devenu protestant acquérait une partie de Bagneux (Hauts-de-Seine). Cette dernière seigneurie dit "le fief Chevalier" fit l'objet d'un partage en 1574 qui réparti cet héritage.

A l'époque, la famille Chevalier profitait du soutien de la famille de Thou, notamment du président au Parlement de Paris Christophe de Thou et son frère Nicolas évêque de Chartres. puis à la génération suivante, de Philippe Duplessis Mornay, célèbre notable protestant époux de Charlotte de Mornay, fille de Madeleine Chevalier. Malgré ces notables appuis, la famille Chevalier eut à souffrir des guerres religieuses, avec la perte de plusieurs de ses membres, comme Charles l'intendant protestant ou Germain le catholique de Senlis où son oncle était évêque.

A l'issue de la guerre, les deux branches d'Eprunes et de Montreuil disparurent faute de représentants mâles et seule la branche cadette poursuivi son chemin avec l'avocat au Parlement Jean Chevalier, fidèle à la Ligue catholique jusqu'à l'avénement du roi Henri IV.

Mes recherches sur cette époque ont mis en lumière un avocat nommé Constantin Chevalier qui grâce à son oncle prieur de l'abbaye d'Argenteuil, fut introduit dans les milieux du clergé et devint banquier en cour de Rome. Soutenu par Henri IV, son fils mineur de 14 ans devint abbé commandataire de Saint-Gildas-de-Rhuis (Morbihan) puis se maria. Mais la postérité du banquier périclita après l'assassinat du roi en 1610.
Pour le moment, rien ne permet d'assurer que ce Constantin Chevalier soit un lointain descendants du couple Etienne Chevalier et Catherine Budé dont la postérité est encore à compléter.

Quelques détails si la suite vous intéresse.

1)   D'un côté les nobles familles de Dreux Budé et Etienne Chevalier, de l'autre le banquier en cour de Rome Constantin Chevalier.

2) Le protestant Guillaume Chevalier de Béru et Bagneux

3) Histoire de blasons portés par  les familles Chevalier

4) L'évêque et la baronne Renée Chevalier de Dannemoine (89)