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La première coalition des royaumes européens contre la République (1792-1797)

Après la mort de Louis XVI et la volonté de la Convention d’exporter la Révolution, les monarchies européennes se forment en coalition et leurs armées encerclent la France. Pour répondre aux menaces, le Comité de salut public, formé le 6 avril 1793, décrète au mois d’août la levée en masse de tous les hommes âgés de 18 à 25 ans. Cette nouvelle armée révolutionnaire composée de volontaires de la République et de militaires de l'ancien régime repoussa le 20 septembre 1792 à Valmy l'armée prussienne qui avait pénétrée sur notre sol. 

C'est dans ce contexte que vont être constituées les compagnies de pontonniers nécessaires aux déplacements des armées en campagne. En effet, sous l'ancien régime les passages d'obstacles ( fleuves, rivières, canaux)  étaient effectuées par des entrepreneurs privés, soldés par le roi au fur à à mesure des besoins de ses armées.

Les compagnies de pontonniers volontaires

Les deux premières compagnies de volontaires seront crées le 2 octobre 1792 à l’initiative du général Biron et de la  municipalité strasbourgeoise. Dirigées par le sans culotte Derbelet, elles étaient stationnées à la caserne dite de la courtine des juifs à Strasbourg. Leur première action militaire consistera faire traverser les troupes du général Custine de l'autre côté du Rhin, au mois d’octobre 1792, afin d'occuper Mayence  ( Rhénanie-Palatinat).  Leur mission était d’assurer  la liaison entre les deux rives. Le franchissement effecté, ils furent aidés par  quatre compagnies de volontaires rhénans, l’ensemble étant commandé par Frédéric Hoffel. Les troupes ennemies ayant repris la ville, les pontonniers regagnèrent Strasbourg au mois de juillet 1793 puis seront engagés dans plusieurs opérations de passage du Rhin à Huningues et Kehl à partir du 17 septembre 1793. Ils se dotent de l’uniforme de l’infanterie mais avec un chapeau caractéristique qui marque leur différence par rapport aux autres unités militaires de l'époque.
frise des pontonniers A partir du mois de mai 1794, ces pontonniers volontaires demandent  leur intégration dans l’armée active de la République, mais l’enquête menée par le chef de bataillon Dedon l'aîné chargé d’organiser le corps des Pontonniers conclu à la nécessité d’épurer le commandement avant de les intégrer. Ainsi le sans culotte Derbelet fut écarté, Frédéric Hoffel fut rétrogradé capitaine, tandis qu’arrivaient de nouveaux officiers dont le futur général Neigre.
Ces dispositions prises, les volontaires furent intégrés le 27 Mai 1795, avec les compagnies de pontonniers d’actives qui avaient été créées spontanément à partir de 1793 par plusieurs généraux  de corps d’armées  en fonction de leurs nécessités opérationnelles. A la suite des réclamations formulées par les autorités militaires (1) le Directoire décida de créer 2 compagnies de pontonniers. Commandée par un officier d’artillerie ou du génie et constituées de fantassins mutés de diverses demi-brigade de batailles, ces unités mettaient en oeuvre une douzaine de bateaux  construits en 1780 par l'officier et ingénieur Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789), réformateur de l'artillerie de campagne française. Ce système,  fut utilisé de 1750 à 1800,  reposait sur un triptyques comprenant en matière de ponts militaires mobiles.
a) Des pontons recouvert de plaques en cuivre.
b) Des bateaux d'artillerie pouvant permette supporter le passage de l’artillerie de siège.
c) Des nacelles  ou petits bateaux utilitaires pour traverser les rivière, lever les ancres, amarrer les pontons
Progressivement, de nouveaux bateaux seront attribués aux unités de pontonniers de l'armée d'active suivantes::

Les compagnies de l’armée d’active

Elles seront formées par les généraux des armées de Belgique, du Nord 
1) 3 compagnies créées à partir de janvier 1794 par le général Chonet de Bollemont, commandant  les armées de Belgique puis du Nord. Elles participèrent avec lui au siège de Charleroi en 1794 puis sur le Rhin en 1795.
Egalement à  l'armée de Sambre-et-Meuse
2 )   1 compagnie crée en novembre 1794 à l’armée de Sambre-et-Meuse, commandée par le capitaine Parisot, aux ordres du général Jourdan en Hollande, traversa le Rhin les 5 et 6 juin 1795 pour aller affronter les Autrichiens sur la Lahn. Mais elle éprouva des difficultés à franchir cette frontière naturelle car les mariniers hollandais propriétaires des bateaux et matériels nécessaires entendaient être soldés comme cela se pratiquait sous l'ancien régime. A la suite des réclamations formulées par les autorités militaires (1) le Directoire décida de créer 2 compagnies de pontonniers. Ainsi fut formée une seconde compagnie commandée par le capitaine Jean Baptiste Chapuis.
Ces deux compagnies reçurent le seul équipage de pont venu de Strasbourg qui sera utilisé en Belgique et Hollande avant d’être transféré à l'armée d'Allemagne (3)
Elles participèrent  aux opérations de l'armée de Sambre-et Meuse  qui sera battue à Amberg et à celles de l'armée du  Rhin-et-Moselle du général Moreau avancée en Bavière mais contrainte à faire retraite après la bataille de Wursburg . Une armée de renfort fuit constituée et traversa le Rhin entre le 24 juin jusqu'au 2 juillet 1796. à Weisemburg et Neuwied. Ainsi furent réunis toutes les compagnies de pontonniers disponibles, celles de Sambre-et-Meuse et celles du 1er bataillon qui participèrent les 23 et 24 juin 1796 au franchissement du Rhin sous commandement du général d'artillerie Eble et du commandant Dedon chargé des équipages de pont. C’était la première fois que 8 compagnies, volontaires et armée d'active,  travaillaient de concert à la construction de ponts sur le Rhin. Ils étaient au total  718 pontonniers qui utilisèrent 159 embarcations diverses pour traverser les 70.000 hommes de l’armée de renfort chargés de contrer l’armée autrichienne progressant vers Strasbourg.

Mais les Autrichiens continuaient d'avancer et les pontonniers perdirent le 10 janvier 1797 lors du siège du fort de Kehl les 3 ponts qu'ils avaient établi. L'un avait été réalisé avec les pontons en cuivre de l'équipage de pont rapatrié de Hollande, les deux autres avec des bateaux de réquisition. Un autre pont de 17 bateaux établi sur la rive droite du Rhin à Huningue fut brûlé par les Autrichiens en février 1797. Une contre-attaque eut lieu le 20 avril 1797 et un convoi de 74 bateaux divers parti de Strasbourg permit aux pontonniers d' établir deux nouveaux ponts sur le Rhin. Le premier construit à Diersheim, fut utilisé par l'armée du Rhin alors que le second servit à l'armée de Moselle qui passait à Neuwied. Les combats qui suivirent furent couronnés de succès et cessèrent lors de la signature du traité de Campo-Formio d'octobre 1797. Les pontonniers restèrent sur place pour assurer la maintenance des ponts établis puis le 1er bataillon regagna à une date indéterminée son casernement de Strasbourg ( 2 ).

Réorganisation des bataillon et compagnies de  pontonniers.

La création des unités de pontonniers s'était déroulées sous la pression des événements et sans plan de formation , ce qui avait abouti à des formations hétérogène réunissant des volontaires d'Alsace et de Lorraine, des fantassins volontaires ou désignés d'office venant de diverses corps d'armées. En outre, la prédominance alsacienne provoquaient parfois des heurts avec les méridionaux, les registres du corps mentionnant plsieurs pontonniers décédés suite à des duels. Afin de remettre de l'ordre et assurer la cohésion nécessaire au bon fonctionnement des unités, le général Eblé, avait entamé, dans le cadre de la loi  éditée par le Directoire le 18 floréal an III (7 mai 1795)  sur la constitution de deux bataillons de pontonniers à  8 compagnies,  une politique de mutations internes des officiers et des hommes  qui dura près de deux ans.
Ainsi, le 1er bataillon née officiellement sous le commandement du chef de brigade (colonel) Dedon le 12 Juin 1795, ne fut vraiment opérationnel qu'en 1797 lorsque sera constitué un second équipage de pont, la formation de ce matériel ayant été retardée pour des raisons financières car il  revenait approximativremrnt à la somme de 100.000 francs de l'époque. C'est pour cette raison que les pontonniers utilisaient le plus souvent des bateaux de réquisitions ou des moyens empiriques pour franchir les obstacles.

 boutonVoir l'historique du 1er bataillon, avec ses principales batailles entre 1793 et 1797 et la composition de ses 8 compagnies selon le registre du corps mentionnant la filiation, les caractères physiques, le matricule et l'affectation de chaque homme de troupe. 

boutonVoir l'historique du 2ème bataillon  dont la constitution officielle du 2 ème bataillon fut plus tardive et date du 9 septembre 1799. Il avait pour base les 2 compagnies formées à l'armée de Sambre-et-Meuse par les capitaines Parisot et Chapuis, complétées par les compagnies constituées en Italie comme relatées ci-dessous.

Le contexte de la création des pontonniers de l'armée d'Italie

L'armée d'Italie fut confiée par le Directoire au général Bonaparte afin de créer un front secondaire contre l'Autriche. Tous les pontonniers et le seul équipage de pont étant à disposition de l'armée d'Allemagne, l'armée d'Italie parti en campagne démunies de moyens de passages de rivières et sans pontonniers. C’était un handicap certains, l’Italie du Nord ayant un réseau hydrographique important alimenté par les nombreuses rivières venant des Alpes. Et « on ne les passe pas à la nage «  ­ pour reprendre l'expression de Bonaparte. Aussi, dès son arrivée dans la plaine du Pô, Bonaparte donna des instructions pour pallier à l'absence de pontonniers et fit réquisitionner tous les bateaux italiens par ses troupes. Pour les deux premières phases de sa campagne, la conquête du Piémont et de la Lombardie, il lui fallait s'organisent en fonction de la possession des passages de rivières et conserver les ponts afin de garder l'intégrité de ses lignes de communications et de ne pas être pris au dépourvu. C'est ce que fit Bonaparte en ordonnant la garde des points de passage conquis sur la rive gauche du Pô, c'est à dire à Plaisance, Lodi, Pizzighettone, Cremone, Pavie, et d'y faire réaliser des têtes de pont fortifiées. Mais il lui fallait des pontonniers aussi confia t’il à un italien d’origine, Antoine François Andréossy, la mission de former une compagnie provisoire de pontonniers constituée de bateliers lombards soldés et un équipage de pont constitué de barques de réquisitions tirées par des boeufs.

Les pontonniers dans les combats d’Italie

pontonniers avec le frapeau de l'armée d'Italie

C’est avec eux que le 7 mai 1796, l’avant-garde de l’armée effectue un passage de le rivière sur des bateaux puis sur un pont volant sur lequel pouvaient passer 50 chevaux. Cette traversée permettra la victoire de Lodi du 10 mai et l’entrée de Bonaparte à Crémone. L’équipage de pont est ensuite envoyé par Bonaparte ( 4 ordre 519) le 29 mai 1796 à destination de Cavriano via Solferino où il attendra les ordres pour suivre les mouvements de l’avant-garde. Puis Bonaparte entre à Vérone le 3 juin et les pontonniers resterons dans ce secteur jusqu’au mois de juillet, époque où les Autrichiens réagirons en reprenant Brescia le 29 juillet puis Mantoue . Ils seront arrêtés le 4 août devant Castiglione A partir de septembre, l'armée d'Italie compte 2 compagnies de pontonniers dont une partie est recrutées parmi la main-d’œuvre locale issue de la batellerie du Pô. Elles seront à Montebello, à Vicence puis à Bassano où elle assurèrent le passage de la Brenta. puis ce fut une série de victoires françaises comme celle du 15 septembre à San Giorgio di Mantova suivie dans la nuit du 16 au 17 de l'établissement d'un pont en avant d'Arcole, ce qui permettra à Augereau d'attaquer de flanc et à Masséna de s'emparer du pont d'Arcole le 17 novembre 1796. Vaincue, l'armée autrichienne se replie.
Mais la guerre n’est pas terminée et l’armée d’Italie bat à nouveau l’armée autrichienne aux batailles de Castiglione, de Rivoli des 14 et 15 janvier 1797, de Mantoue et de Bassano le 9 mars . Le 12 mars, l'armée française passe la Piave grâce aux pontonniers, gagne le 16 mars la bataille du Tagliamento qui lui permet d’entamer sa marche sur Vienne la capitale autrichienne par les rives de cette rivière.
Bonaparte positionne son parc général d’artillerie avec ses 2 compagnies de pontonniers à l'est de l'Italie à Pordenone - Frioul - le 8 mai 1797. Mais ces derniers avaient peu de moyens car les 30 et 31 août 1797, il fallut employer à Ravarone 7 radeaux constitués d'arbres de 10 mètres de long pour passer les 65 mètres nécessaires ( 5 ) aux passages des troupes du général Joubert qui montaient vers le Tyrol autrichien. Puis ce fut la prise du col de Tarvis, porte d'entrée de l'Autriche, l'occupation de Klagenfurt en Carinthie et plusieurs combats qui amenèrent l'Autriche à entamer des négociations à Leoden avant d'arriver au traité de Campo-Formio du 17 octobre 1797. C'est probablement à cette époque qu'arrivèrent en Italie les deux autres compagnies de pontonniers ( 120 hommes) et la compagnie d'ouvriers (80 hommes) prévus depuis janvier 1796. Lorsqu'ils arrivèrent, Bonaparte fit acheter 400 chevaux pour assurer le déplacement de leurs matériels et 2000 pour celui de l'artillerie. Ainsi les moyens nécessaires aux déplacements des 4 compagnies qui constituaient l’embryon du 2 ème bataillon des pontonniers d'Italie étaient réunis. C'est progressivement que ce bataillon sera complété à 8 compagnies, comme l'était le 1er bataillon des pontonniers du Rhin. Aux termes de la campagne d'Italie, les pontonniers avaient réalisé une vingtaine d'opérations de franchissement sur dix-huit batailles et participé à soixante-cinq combats, soit pratiquement une action sur quatre ( 6 ) .
Mais leur tâche n’était pas terminé car Bonaparte avait décidé que la seule route de l’armée d’Italie qu'il fallait aménager était l’axe Turin (Piémont) Milan, Mantoue (Lombardie) Trévise et Palmanova (Frioul), c'est à dire l'Italie du Nord, de l'ouest à l'est.

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Lendemains de victoires

Ces diverses campagne se termineront par divers accords bilatéraux avec la Prusse à Bâle le 5 avril 1795, puis avec l'Espagne le 22 juillet 1795 suivit d'une alliance contre la Grande-Bretagne signée le 18 août 1796. Quant au royaume de Sardaigne, il signa la Paix de Paris le 15 mai 1796 et perdit Nice et la Savoie. Enfin l'Autriche signa la paix au traité de Campo-Formio le 17 octobre 1797, acceptant la perte des Provinces-Unies autrichiennes (Hollande) qui depuis le traité de la Haye du 1er janvier 1794 était alliée à la France sous l'appellation de République Batave. Ainsi à la fin de l'année 1797, la première coalition était vaincue et la Grande-Bretagne restait seule pour continuer la guerre entamée en 1793.
 

La situation des pontonniers à la fin de la première coalition.

En Italie occupée, Bonaparte avait été à l’origine de la création le 27 juin 1797 de la République cisalpine. Cette dernière signa avec la France un traité d’alliance défensif contre l'Autriche et l'Angleterre aux termes duquel elle devait organiser une armée de 38.000 hommes dont 30.000 fantassins, 6.000 auxiliaires, une flottille armée sur le lac de Garde et 2.000 artilleurs dotés de 120 canons de campagne et d'un équipage de ponts comprenant 60 pontons. A cet effet, les pièces d'artillerie et le matériel de l'équipage de pont français fut partiellement vendus à la nouvelle république sœur. En contrepartie, cette dernière devait assurer la solde et l’équipement d’une armée française de 25.000 hommes basée dans la place forte de Pizzighettone - en Lombardie, au sud-est de Milan, près de Cremone -où stationnera une artillerie de siège et de campagne. En outre, les villes de Mantoue, Peschiera et le château de Ferrare auront des garnisons à moitié française mais commandées par des généraux français. Puis Bonaparte fit construire à Alexandrie (Italie) une quarantaine de bateaux copiés sur ceux des Autrichiens. Par ces disposition, la France conservait des places fortes et la disposition d’un équipage de pont en Italie, ce qui démontre l’intérêt de Bonaparte pour les pontonniers et leur matériel spécialisé. ( ordre 2393 du 28 décembre 1797). Son homme de confiance était d'ailleurs le lucqois Jean-François Andreossy, directeur de l’équipages de ponts que Bonaparte envoya à Paris avec une triple mission:
a) Former une artillerie de campagne au calibre anglais afin d'en doter une armée constituée contre l'Angleterre.
b) Faire construire des caissons à munitions allégés à deux roues afin de faciliter le transport par mer.
c) Porter au Directoire, avec le général Joubert, le drapeau confié par la Convention à l'armée d'Italie ainsi que les drapeaux pris à l'ennemi.
Il accomplit sa mission et sera plus tard comte d'Empire puis Préfet et rédigea l'ouvrage intitulé «  Opérations des pontonniers français en Italie pendant les campagnes de 1795 à 1797 » publié en 1848 par J. Corréard jeune ( 7)
Aux termes de la campagne d'Italie,  les pontonniers avaient réalisé une vingtaine d'opérations de franchissement sur dix-huit batailles et participé à soixante-cinq combats, soit pratiquement  une action sur quatre ( 6 ) .

L'armée d'Italie base de l'armée contre l'Angleterre, dont 4 compagnies de pontonniers

La formation d’unités nouvelles de pontonniers se déroula dans le cadre général de la création de l’armée contre l'Angleterre - décret du 23 Nivôse an VI soit le 12 janvier 1798 – voulue par le Directoire. La base de cette armée était formée par 26.0000 hommes transférés de l'armée d'Italie dans diverses garnisons françaises. Pour sa part, l'artillerie de campagne, dont l'Etat-Major était formé par le 4 ème régiment d'artillerie, était divisé en deux parties stationnées dans les villes de Rennes et de Douai, chacune comprenant une garnison composée d’un demi bataillon de pontonniers soit 4 compagnies et une compagnie d'ouvriers. Le transfert de ces troupes venues d’Italie se fit dans le premier trimestre de 1798, toutes les troupes passant par Milan où elles recevaient leurs soldes.
Tandis que la moitié du 2ème bataillon de pontonniers se rendait à Rennes et Douai, probablement avec une partie des bateaux construits à Alexandrie, l'autre moitié rejoignait l'armée d'Helvétie, nouvelle appellation de l'armée du Rhin depuis le 8 mars 1798.
Quand au 1er bataillon, il rejoignait en partie son casernement de Strasbourg une partie restant en Allemagne dans la région de Constance. 

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Page créée le 15 mars 2007, modifiée 12 novembre 2009

ACCUEIL


1-Archives Nationales 196 AP 5 et 554 AP - Lettres de Jourdan et du général du Génie Dejean au général Kléber datée du 7 juin 1795. Lettre de Dejean à Ramel Ministre des Finances du 16 avril 1797
2- "Journal des Sciences Militaires des armées de terre et de mer", publié par J. Corréard jeune à Paris 1838, 2 ème série, tome XXI, pages 170 à 181
3- même référence pages 175 à 177
4- "Correspondance de Napoléon 1er publiée par ordres de l'Empereur Napoléon III."  Publication Henri Plon et J. Dumaine à Paris, année 1859. Tome III à VI. Le premier ordre concernant directement les pontonniers date du 29 mai 1796.
5- Selon « Le franchissement des cours d'eau pendant la campagne d'Italie ». Etude détaillée du Lieutenant-Colonel Jean-Louis Riccioli. Visible sur http://www.Napoleon.org/fr.
6 - Hélas nous n'avons pu lire cet ouvrage.
7 - Procès verbaux du Directoire, tome III et VIII, du 28 brumaire an VI et 21 Pluviose an VII.